Lundi 04 novembre 2024

Société

Bouteilles en plastique : Entre régulation et résistance

07/03/2024 Commentaires fermés sur Bouteilles en plastique : Entre régulation et résistance
Bouteilles en plastique : Entre régulation et résistance
La réutilisation des bouteilles en plastique est un danger pour la santé humaine

L’utilisation des bouteilles en plastique à usage unique dans les marchés de la mairie de Bujumbura persiste malgré leur interdiction prononcée par le Bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité (BBN).

Au marché de Jabe, au marché de Buyenzi, communément désigné sous le nom de marché de Ruvumera ainsi que dans d’autres endroits où on vend des produits alimentaires en mairie de Bujumbura, l’utilisation des bouteilles en plastique reste une triste réalité.

Les vendeurs d’huile de palme, d’huile de coton, de jus de banane, d’eau et d’autres produits liquides persistent et utilisent ces bouteilles pour emballer leurs produits.

Interrogés sur l’utilisation de ces bouteilles malgré leur interdiction et les amendes imposées aux récalcitrants, les vendeurs répondent qu’ils n’ont pas de souci parce qu’il n’y a personne pour interdire dans la pratique ce phénomène.

Les bouteilles en plastiques réutilisées par les vendeurs sont souvent sont récupérées dans divers endroits, notamment celles jetées partout, y compris dans des caniveaux de drainage des déchets parmi lesquels se trouvent des produits toxiques. Ce qui représente un risque sanitaire sérieux pour la santé publique, selon les experts. Ces bouteilles peuvent en effet accumuler des bactéries et des produits chimiques nocifs, mettant ainsi en danger la santé des consommateurs de leurs contenus, selon plusieurs études.

« Il faut que les autorités prennent des mesures strictes pour mettre fin à cette pratique dangereuse et des sanctions plus sévères pour dissuader les vendeurs qui continuent à utiliser ces bouteilles en plastique à usage unique de manière inappropriée », commente un marchand rencontré au marché de Jabe.

Malgré les efforts déployés par le BBN pour endiguer cette pratique notamment en prévoyant des amendes pour les vendeurs récalcitrants, le problème persiste. L’année dernière, le directeur général du BBN, le professeur Séverin Sindayikengera, avait même lancé une campagne de retrait des emballages de récupération dans les marchés, mais les résultats se font toujours attendre.

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