Après des pluies intenses de ces derniers jours, des caniveaux sont bouchés sur le boulevard Melchior Ndadaye (ex-1er novembre), au niveau du dépôt des casiers de la brasserie, Brarudi. Les eaux envahissent l’axe et gênent la circulation. Les usagers invitent les autorités à agir.
Il est 11h, ce 30 novembre. Nous sommes sur le boulevard Melchior Ndadaye (ex-1er novembre), au niveau du dépôt des casiers de la brasserie, Brarudi. A ce niveau, les caniveaux d’évacuation des eaux de pluies sont tous bouchés. Des eaux de pluie provenant de ces caniveaux débordent et envahissent cet axe.
D’après les usagers de ce boulevard, ces caniveaux se sont bouchés suite aux pluies de ces derniers jours qui ont obstrué les buses conduisant les eaux vers le lac Tanganyika. “Cela fait deux semaines à cause des fortes pluies. Lorsqu’il y avait encore moins de pluies, l’eau ne débordait pas, mais depuis qu’il a commencé à pleuvoir abondamment, les caniveaux se sont bouchés et l’eau a commencé à couler partout», raconte Tharcisse, un conducteur de taxi-vélo.
Pour lui, des déchets de tout genre, notamment des bouteilles et sacs en plastique qui seraient jetés dans la buse bloquent les eaux et envahissent le boulevard. « C’est un grand problème car lorsque nous croisons des véhicules, ils nous éclaboussent. Avec nos clients, nous continuons la route, les habits trempés et puants». Et d’insister pour que ces caniveaux soient débouchés dans les meilleurs délais afin d’éviter d’attraper des différentes maladies.
Même sentiment d’indignation chez son confrère Habimana. Il n’arrive pas à comprendre cette situation qui perdure. « Je ne sais pas s’il leur a été difficile de déboucher ces caniveaux ou s’ils sont devenus complètement bouchés», déplore-t-il avant de demander aux services techniques habilités de se mettre à l’œuvre pour redresser la situation.
Les usagers de ce boulevard convergent sur la nécessité de faire le curage de ces caniveaux bouchés. Ils expliquent que la dernière fois qu’ils l’ont essayé n’y sont pas parvenus.
Iwacu a essayé de joindre l’Office burundais de l’urbanisme et de l’habitat, OBUHA, en vain.