Dans la commune urbaine de Mukaza, la partie du boulevard Melchior Ndadaye (ex 1er Novembre) devient de plus en plus impraticable. C’est à la jonction de ce boulevard avec la rue du Phare venant de la zone urbaine de Buyenzi, les eaux qui proviennent de cette rue envahissent l’axe et cela gêne la circulation.
Boulevard Melchior Ndadaye dans la commune urbaine de Mukaza, cette route très fréquentée est parsemée de nids-de-poule, des flaques d’eau nauséabonde en provenance du caniveau de la rue du Phare dans la zone de Buyenzi, la boue sur cette route rend difficile la circulation des véhicules et des piétons obligés de négocier un passage.
Les usagers de ce boulevard disent que cette route a été endommagée par les eaux provenant d’un tuyau de la Regideso abîmé tout près de cette route et n’étant pas bien canalisées vers le lac car les caniveaux sont bouchés, les eaux de pluie viennent se déverser partout empirant une situation déjà déplorable.
Un des chauffeurs qui emprunte souvent ce boulevard se lamente : « Cette route est utile pour nous dans notre vie quotidienne, nous demandons à l’ARB, l’Agence Routière du Burundi de nous aider à réhabiliter cette route. Comme vous le voyez, l’ARB avait commencé les travaux mais à un certain moment elle a arrêté les travaux on ne sait pas pourquoi, il y a mêmes des restes de gravier concassé ici ».
Certains conducteurs s’arrangent en faisant passer les pneus juste à côté pour éviter ce trou ce qui entraîne des embouteillages sur ce boulevard.
Un autre conducteur de minibus fait remarquer que cette route est en train de se détruire : « Il faut que l’ARB la réhabilite. Moi par exemple ce lundi une autre voiture a percuté la mienne par derrière parce que tout le monde veut éviter à tout prix ce nid-de-poule. Seuls ceux qui ont des grandes voitures peuvent passer par ce trou. Ici il y a trop d’embouteillage à cause de ce trou. L’ARB devrait venir réhabiliter cette route avant qu’elle se détruise complètement ».
Un piéton rencontré sur le lieu témoigne : « J’emprunte cette route tous les jours en me rendant au travail. C’est gênant de passer par ici lorsque la pluie est tombée car les voitures nous éclaboussent avec ces eaux usées. Il faut que cette route soit réhabilitée car cet axe est important car c’est la route principale qui vient de l’aéroport et nous sommes aussi dans la ville il faut que la ville soit propre, il ne faut pas avoir des routes pareilles ».
Les usagers de ce boulevard lancent un cri d’alarme et appellent l’ARB à tout faire pour réhabiliter cette partie de la route endommagée. Nous avons essayé de contacter l’Agence Routière du Burundi ARB en vain.
ooh le Burundi..on marche en reculant.. imaginez au centre ville de Bujumbura ??
on est devant Haïti et Somalia qui sont en guerre permanente.
Que Dieu le Tout Puissant sauve notre pays..
La situation actuelle de toutes les infrastructures ( du moins ce qui en reste ) est désastreuse .
– Les Ecoles : primaires , secondaires & l’Université du Burundi
– Les Hôpitaux & Centres de Santé
– Les Routes & Ponts .
– Le Port de Bujumbura ( qui sera bientôt sous les eaux du lac TANGANYIKA ) …. et dans qlqes années suivra l’Airport Ndadaye.
L’état de toutes ces infrastructures est l’image de la capacité de nos soit-disant dirigeants à gouverner pour le bien du Pays
Je vous raconte cette blague qui nous vient de chez nos voisins d’à côté. Au temps de la colonisation, l’occupant a construit des routes qu’il a bien entretenues. Avec les indépendances, les nouvelles autorités ont repris le flambeau. Elles se sont naturellement enrichis et ont acquis des petites voitures à rouler sur les routes coloniales. Le problème est qu’elles n’ont pas pensé – ou peut-être qu’elles ont négligé – à entretenir ces routes. Conséquence, ces routes se sont détériorées et les petites voitures ne pouvaient plus passer.
La solution, vous savez, c’est entretenir régulièrement les infrastructures. Mais au lieu de cela, les braves chefs ont trouvé que c’est mieux d’acheter des gros véhicules qui peuvent rouler sans problème sur les routes en mauvais état. Mais à un certains moment, même les gros véhicules ne pouvaient plus passer.
Comme les chefs sont très malins, ils ont acheté des gros 4×4 V8 qui sont capables d’affronter les routes les plus impraticables de la terre.
Cette façon de trouver des solutions miracle a continué jusqu’à ce que ces routes ont tout simplement disparu, transformées en champs que les paysans ont mis en valeur en y cultivant du manioc et autres cultures vivrières.
Mais là aussi il y a une solution: s’il n’y a plus de routes, on achète des avions!
C’est évidemment un mauvais exemple pour le Burundi. N’étant pas capable de nous acheter des avions, la solution la plus simple et la moins chère est de toujours entretenir nos routes aussi bien dans les villes que dans les campagnes.
Cela serait vraiment marrant si c’est pas une triste réalité. Vous savez @Jereve, ne sous-estimez pas la capacité de l’homme a trouver les points le plus bas: Bientôt dans te tell pays/villes, je serais pas du tout surpris de voir de gens se déplacer assis dans des chaises soulevées par des drones! Chevaux!
@Jereve Ce n,est pas tellement une blague. Cette histoire me rappelle ce que m,a raconte un ami Zairois ancien representant de l,OMS au Burundi sur la fameuse » zairianisatoon » de l,economie sous Mobutu. selon ses dires,du jour au lendemain on a decide que les enterprises, les connerces, les fermes agricoles/ d,elevage ……appartenaient desormais a l,elite zairoise. la personne, nouveau patron s,empressait d,occuper les lieux. Commencant par ecouler les produits trouves sur place, jouir de ces produits notamment en epousant autant de femmes et en achetant des vehicules a la hauteur des nlles richesses. Etant incapables de gerer et de renouveller les stocks( par manque de fonds, par ignorance de la chaine d,approvisionnement…..)les enterprises sont toutes tombees en faillite. Et plus tard, sous pression le Zaire a tembourse des milliards de USD pour indemniser les anciens proprietaires.
Burundi Pays émergeant puis développé dans quelques années , on se demande à quand le démarrage ??
Votre article sonne comme une onde de choc. L’etat des infrastructures surtout routieres merite une etude nationale tres approfondue afin d’ etablir les defis et les pistes de solution pour un Burundi emmergeant….
En attendant cette etude, le journal Iwacu peut planter deja les decors avec » un grand reportage »
Qu’y a t it a étudier dans cette affaire? On a pas besoin de diplôme pour déboucher une canalisation d’eau usées/pluies, arrêter de déboiser le long des rivières, ponds, etc…. Bientôt vous aller faire les études sur les etudes des etudes approfondies!
15 ans! C’est tout ce qu’il a suffit pour laisser tout pourrir. Bravo CNDD-FDD, je pense que Poutine devrait vous engager pour envoyer détruire l’Ukraine! En commençant par votre patron du Sénat!
Je suis A l’aise avec votre reponse A condition que les mots » vous » et »votre » y soient omis. bien A vous!
Par » Vous » je voulais dire » Les residents Burundais »