Le ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique exhorte les gouverneurs de provinces d’instruire les administrateurs communaux ainsi que les commissariats provinciaux et communaux de la police d’arrêter la commercialisation des liqueurs et autres boissons embouteillés en plastique et dont le taux d’alcool est supérieur à 20%. « Cela ne concerne pas la commercialisation des boissons vendues dans des bouteilles en verre et prend effet à partir du 16 novembre 2021 ».
Selon le ministre Ndirakobuca, il s’observe à travers le territoire national une commercialisation croissante des boissons fortement alcoolisées vendues dans des bouteilles en plastique. « Les témoignages et lamentations recueillis auprès de la population confirment que la consommation de ces produits provoque des effets négatifs sur la santé du consommateur ».
Et d’ajouter qu’une telle situation a également un impact négatif sur l’accroissement de la production au niveau national en général et le rendement des ménages en particulier d’autant plus que cette partie de la population qui consomme ces boissons ne peut pas vaquer normalement dans ses activités quotidiennes.
Le 31 août dernier, le Bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité (BBN) avait imposé des restrictions d’emballage et de quantité pour les boissons alcoolisées de plus de 16,5%. « En se référant aux dispositions relatives à la sécurité sanitaire des consommateurs, le BBN ne donnera plus de certification aux boissons alcoolisées de plus de 16,5% n’étant pas empaquetées dans des bouteilles en verre, avec une quantité minimale de 200 ml. » Il avait donné un délai de six mois pour écouler les stocks.