Il y a déjà polémique sur la qualité des invités à la rencontre prévue du 11 au 13 mars à Bujumbura à l’intention de la classe politique burundaise dans les enceintes du BNUB …
<doc7166|right>Selon le ministre burundais de l’Intérieur, Edouard Nduwimana même si Agathon Rwasa est invité, c’est à titre personnel tout comme Chauvineau Mugwengezo. Faux, rétorque Aimé Magera, porte-parole du FNL, non reconnu par le ministère de l’Intérieur : "Agathon Rwasa a été invité en tant que président du FNL. Mais pour des raisons de sécurité il ne sera pas à Bujumbura, il compte envoyer une délégation qui représentera le FNL à ce rendez-vous", précise-t-il.
"Agathon Rwasa n’a pas été convié à cet atelier comme président du FNL parce que le président de ce parti au regard de la loi est connu. C’est la même chose pour Mugwengezo, le président légal de l’UPD est connu, ils sont invités en qualité d’homme politique tout comme les anciens Chefs d’Etat", fait savoir le ministre Edouard Nduwimana.
Selon lui, ces gens savent qu’ils ne sont plus présidents des partis qu’ils prétendent représenter : "Quand Agathon Rwasa demande sans cesse qu’on lui restitue son parti c’est qu’il est conscient qu’il a été destitué", conclut le ministre.
Alors qu’on en est dans ce jeu protocolaire, Parfait Onanga-Anyanga, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies au Burundi, rappelle que ce cadre d’échanges est dédié à "tous les partis et acteurs politiques, ceux qui résident au Burundi mais aussi ceux qui vivent actuellement à l’extérieur du pays." Objectif : "Faire un examen, de tirer les enseignements du processus électoral de 2010 et de discuter des éléments pouvant constituer une feuille de route crédible pour la tenue d’élections inclusives, transparentes, libres et justes en 2015."