De notre temps, je ne suis pas tellement vieux, on fêtait la réussite par une ripaille aux beignets, sambusa, et limonades. Certains s’offraient aussi leur première cuite. Mais l’idée ne serait venue à personne de lacérer son ancien uniforme pour célébrer la réussite à l’examen qui donne accès à l’université…Une question de génération ? Peut-être… Mais les images ont choqué.
Personnellement, c’est une question de bon sens : ces habits ont coûté de l’argent aux parents et, connaissant la situation économique de notre pays, c’est un sacrifice. Ces habits peuvent encore servir à leurs petits frères ou leurs petites sœurs. Ou encore, par charité chrétienne, au lieu de les déchirer, ces lycéens heureux pourraient les offrir à des jeunes plus pauvres qui seraient ravis de les porter. Même sans aller à l’école.
En Occident, il y a de plus en plus une prise de conscience sur les vertus du recyclage, du partage. Dans des familles qui ne sont pas nécessairement dans le besoin, des enfants partagent, réutilisent cartables et autres habits. Je trouve un peu triste que dans un des pays les plus pauvres du monde, on ne fasse pas preuve d’un peu plus de bon sens…