Une fois encore, c’est un enregistrement discret qui nous fait entrevoir cette violence ordinaire, décomplexée. Un homme à plat ventre est battu. Méthodiquement. Le tortionnaire prend son temps, son élan. Des gens assistent. Impassibles ou impuissants. On ne sait pas. C’est la torture publique d’un citoyen, en plein jour. L’auteur des coups serait un responsable administratif. Il ne craint rien. Même son visage n’est pas masqué. L’homme frappe. La victime gigote, sous les coups, il supplie, en vain. Nous sommes en 2020. Nous sommes au Burundi. Ce n’est pas un film. Une scène ordinaire. Un jour ordinaire. Tiens, le Burundi a fait un bon match contre la Mauritanie…Excellent.
La torture au grand jour. Pourquoi? https://t.co/S3fFWGD6Jg
— KABURAHE (@AntoineKaburahe) November 12, 2020