Les dernières agressions contre des citoyens innocents au Burundi, comme toujours, rallument la question du rôle du journaliste. Un conseiller à la présidence va sonner la charge. Il accuse Iwacu de faire « la publicité » de ceux qui ont lancé les grenades, voire de « légitimer » les violences. Depuis, sur les réseaux sociaux, les attaques fusent de partout. Les graves accusations sont reprises, amplifiées. En fait, c’est un procédé vieux comme le monde. Il s’agit de trouver un ennemi facile. Pourtant, la fonction des journalistes est d’informer les citoyens, autant que faire se peut. Le gouvernement n’a jamais interdit aux médias de traiter ce genre d’information. Nous restons convaincus que nous sommes dans notre rôle et au service du pays. C’est à nous aussi journalistes de faire notre travail. Un collègue d’un média dont je tais le nom, sur ces attaques, me disait : « à Iwacu, vous vous pouvez le dire ». J’étais stupéfait ! Pourquoi Iwacu pourrait le dire et pas son organe de presse ? Iwacu n’a aucun statut particulier. Face à un acte comme celui de ce lundi soir, un média peut prendre le choix de se boucher les oreilles et de fermer les yeux. Ce n’est pas notre choix. Ces accusations n’ont pas de sens. Les journalistes d’Iwacu sont des Burundais, ils sont contre la violence, ils aiment et servent leur pays.
La vie au Burundi se rapproche de, plus en plus de, ce que vivent les haïtiens et les coreens du nord
Assassinat en plein jour
Corruption
Bouclage de parole des journalistes
Repli sur soi même et refus de parler des maux du pays
Je trouve qu’Iwacu a fait son job en rapportant les faits, il n’a pas fait de commentaire.
Le conseiller peut chercher une autre carte pour hausser sa note de cotation
J’ai eu un doute quand j’ai vu le tweet du conseiller. Alors j’ai lu et relu l’article, puis essayé de lire entre et à travers les lignes, car je sais qu’avec les burundais il faut faire attention à ce qu’on dit ou écrit, mais surtout à ce qu’on ne dit pas. J’ai beau faire tout cet exercice que je ne ne vois nul part où il est fait allusion ou tentative de légitimer l’acte terroriste. J’y vois seulement une description d’actes terroristes. Je ne fais peut-être pas partie de ces gens qui ont une imagination débordante.
Pauvre Burundi!
On devient de plus en plus le Haïti d’Afrique! Est-ce une malédiction!?Une fatalité?!
Non je ne crois pas.
Il n y a pas longtemps.
Kaburahe et Esdras étaient traités d’ennemis du peuple parce qu’ils avaient osé dire que le Covid faisait rage au Burundi.
2 semaines plus tard, avec les communiqués de décès qui nous tétanisent, persone n’ose plus contester le cri d’alarme de nos 2 journalistes .
Il y a eu des attaque,même Rfi en a fait l’écho. Basta
@Yan
« …lorsqu’on rapporte un fait, il y a mille façons de le faire suivant le message que l’on veut transmettre… » . Rapporter un fait, c’est le décrire. Ce que Iwacu a fait. C’est différent de donner une opinion . Décrire un fait, ce n’est pas l’interpréter, le qualifier d’ « acte terroriste » car il y a d’autres instances, expertises pour qualifier un acte…Un peu d’effort SVP…
@OK
Je préfère le point de vue de Mike (ci-dessous) au vôtre sur ce sujet. Il semble que vous aimez bien être donneur de leçon.
Le voici:
« L’information est reçue et interprèté subjectivement peut importe la manière ell est écrite ou dite ou transmise. Et puis vue le nombre de sources avec la technologie actuelle , on a plusieurs façons de décèler le vrai du faux. »
Iwacu, vous avez beau vous justifier (et je ne sais pour quelle raison d’ailleurs), vous ne nous dites pas combien cela vous aurait couté que d’utiliser le vocable « terroriste » en lieu et place de « simples attaques ». C’est votre choix de mots qui cause toutes ces réactions et, il vous faut donc assumer vos propres choix, vous êtes des adultes, bon sang! Il faut oser parfois appeler le chien par son nom.
Uwuraho nawe ngo nzokwemera ko ari aba « terroristes » ari uko n’abandi (hypothétiques) biswe uko nyene, numva nomubwira nti ahubwo uzokwemera ko ari aba « terroristes » umusi izo grenades zakorokeye kuri wewe nyene canke ku wawe ufise ku mutima. Tuzokira dutevye ndabarahiye.
Comment peut-on massacrer un peuple tout en prétendant se battre pour lui ? Si ces gens arrivaient au pouvoir, comment voulez-vous qu’ils ne continuent pas à massacrer ce même peuple ? Nous jugerons nos dirigeants par leur manière d’arriver au pouvoir. Ni uko.
@Mbazumutima.
Ce n’est pas pour dire que je suis pour ces attentats terroristes.
Mais les dirigeants actuels,c’est à dire issus du parti CNDD FDD,ont un moment de leur parcours au maquis,commis des attaques,des embuscades même des meurtres contre la population,les civils non armés.
@ Mbazumutima.
Ce n’est pas pour dire que je suis pour ces attentats terroristes.
Mais les dirigeants actuels, c’est à dire issus du mouvement CNDD FDD ont un moment de leur parcours au maquis commis des attentats, attaques, embuscades contre la population,des civils non armés.
Écrire qu’il y aurait eu au Burundi des dirigeants arrivés au pouvoir, depuis l’avenement de la république,sans recourir à la violence gratuite,c’est mal connaître l’histoire du Burundi.
@Gitara
Merci beaucoup de ton clin d’œil. En effet, nous avons jugé, nous jugeons, nous jugerons nos dirigeants par leur manière d’arriver au pouvoir.
Il me semble qu’à l’époque ou Iwacu était Panafrica ou le Citoyen (Ma mémoire me joue des tours), il avait osé couvrir la pose des mines d’un certain général qui tendait des embuscades sur les routes nationales. Kaburahe avait été couvert d’opprobre par une partie de la population.
Ce que m’a appris une longue observation des burundais c’est que c’est mieux de juger soi-même ses actes, ses analyses, ses propos et d’aller de l’avant. Sinon on risque de vouer sa vie aux regrets, ce qui est dommageable pour la société et pour soi-même!
Mon Dieu ! Informer n’est pas légitimer ! C’est ne rien dire qui est la trahison.
Bon courage.
@Mbonabuca
Sans vouloir être l’avocat de qui que ce soit, lorsqu’on rapporte un fait, il y a mille façons de le faire suivant le message que l’on veut transmettre. Et le message reçu sera fonction de la façon choisie.
Je ne vous apprends rien de neuf et cessez de faire semblant, ou d’être de mauvaise foi.
L’information est reçue et interprèté subjectivement peut importe la manière ell est écrite ou dite ou transmise. Et puis vue le nombre de sources avec la technologie actuelle , on a plusieurs façons de décèler le vrai du faux.