Ces derniers jours, au Burundi, quand une personne est très stressée, se plaint trop, ou emm… les gens, il y a une expression qui fait florès. On lui dit : « Nywa amazi birahera », cela veut dire, « bois un peu d’eau, ça va passer ». Je pensais que c’était de la résignation, la résilience ultime. Boire de l’eau comme panacée aux nombreux aléas de la vie des Burundais ! Mais, saviez-vous que ce conseil est ce qu’il y a de plus scientifique ! Selon des spécialistes, quand on est stressé, emm…, il faut boire un peu d’eau : « S’hydrater fait autant de bien à l’organisme qu’au psychisme. Cela permet de se réancrer et se recentrer sur notre intérieur », conseille un site médical, très sérieux. Donc, chers compatriotes, vous êtes dans le bon, plus ça va mal, buvez… Buvez de l’eau. Sauf que l’eau se fait rare aussi…
Cela me rappelle l’histoire de ce télégramme du président d’un pays allié à l’URSS au temps de la guerre froide. Confronté à une terrible famine, le camarade Président avait envoyé un télégramme de détresse à Moscou :
– Camarade Brejnev. Stop
– Le peuple a faim. Stop
– Envoyez-nous du blé. Stop
Et Moscou de répondre
– Camarade. Stop.
– Il y a pas de blé en URSS. Stop
– Serrez ceintures. Stop
Et le camarade Président au peuple affamé de renvoyer un autre télégramme à Moscou.
Bien reçu camarade Brejnev. Stop.
Envoyez les ceintures. Stop
Bon. Au Burundi , « nywa amazi ». Quand on n’en trouve. Boire de l’eau, le sommet de la résilience.
En 2015, accusé d’être impliqué dans le coup d’Etat au Burundi, comme de nombreux responsables de médias, il est contraint à l’exil. Analyste reconnu, défenseur de la liberté de la presse (membre de Reporters Sans Frontières) ; il poursuit une brillante carrière internationale .
Contact: [email protected]
Sire Ndiho,
S’il y a des gens impérméables à lavsatire, ce n’est pas la faute à Sieur Kaburahe.
Nous , pauvres mortels avons compris et apprécié.
Il y a toujours eu yne catégorie de gens qui comprennez l’humour/satire avec retardement.
Merçi beaucoup Kaburahe
Sire Kibinakanwa,
Je me rends compte que je n’ai pas été compris. Ce n’est pas de ma faute.
J’avais aussi bien compris et apprécié l’article satirique de Sieur Kaburahe.
Cependant, la petite présentation (de l’auteur) en bas de l’article ne devrait pas être là. C’est mon avis personnel. Cela n’empêche que quelqu’un d’autre ait le sien.
Je ne connais pas personnellement Sieur Kaburahe, sinon j’aurais pu lui écrire directement. En effet, parler de soi peut parfois être risqué.
Si c’était sur un autre site que le sien, je comprendrais bien, mais pour le coup, non !
Sans rancune !
Note de l’auteur
Je ne vois pas où est le mal. Sur plusieurs sites, les articles sont accompagnés par quelques lignes sur l’auteur, on appelle cela la « signature ». Je n’ai rien inventé et je ne commets aucune faute professionnelle. Que vous n’aimiez pas ma (petite biographie) c’est autre chose et je n’y peux rien. Sinon mon adresse mail est publique: [email protected]
Bonjour Ndiho
Moi aussi. C est sans rancune.
Pour moi, le fait de commenter rst um signe d’intétêt et fe respect au koirnal et aux letters
Moi je connais Kaburahe depuis longtemps.
Si je n’itilisais pads un pseudonyme, il me reconnaitrait à coup sur
Bonjour Monsieur Kibinakanwa. J’espère que vous allez bien. Sincèrement, j’ai apprécié aussi l’article satirique de Sieur Kaburahe qui fait l’objet de ces commentaires. J’avais souligné dans l’un mes commentaires pourquoi j’avais partagé mon commentaire. Sieur Kaburahe y avait répondu le matin, nous ne sommes pas obligés de voir les choses de la même façon.
Vive la diversité !
Vraiment c’est sans rancune.
Cher Antoine, la rigueur qu’on vous reconnaissait commence à se ramollir, Vraiment ! Toute ce qui vous passe par la tête ne devrait pas faire l’objet de publication, même si c’est sur votre site. Je ne sais pas si vous êtes d’accord avec moi ? Des blagues de cabaret, entre amis, après avoir bu un verre de trop, ne devraient pas s’inviter sur un site sérieux… à moins que vous ayez créé une fenêtre pour les blagues.
Faites attention, vous vous définissez comme un « analyste reconnu », il faut être sérieux, digne de ce nom. Autrement, votre qualificatif de « analyste reconnu » vous sera vite contexte. Nous attendons de toi des réflexions de haut niveau, vous êtes un « analyste reconnu », n’est-ce pas ?
Ma réponse
Le billet est une forme courte, informationnelle, humoristique, souvent satirique. C’est donc un genre journalistique.
Je ne vous demande pas d’aimer ce que j’écris et, de toutes les façons, il y a des personnes peu sensibles à la satire ou l’humour.Vous en faites partie apparemment. Et c’est votre droit de préférer les analyses « de haut niveau ». Laissez-moi aussi la liberté d’aimer parfois la légèreté -)
Sans rancune
AK
Tout à fait d’accord avec vous, Sire Antoine! Il y a des gens qui se prennent trop au sérieux. Ça ne les rend pas plus crédibles .
Tenez, une autre blague: “pourquoi sieur Antoine et tant d’autres sont-ils exilés ?” Parce-que c’est bien connu que ce sont les meilleurs produits qu’on réserve pour l’exportation.
@Ndiho
Le billet d’humeur est une forme journalistique tout à fait consacrée, qui a acquis ses lettres de noblesse en journalisme depuis longtemps. Son but c’est précisément d’aborder l’actualité de façon détendue et non superficielle (les deux ne signifient pas du tout la même chose!).
Dans un univers médiatique qui semble faire la part belle aux nouvelles plus déprimantes les unes que les autres en particulier de nos jours(le conflit israélo-palestinien vient ajouter le drame au drame et détrôner, dans les médias, la guerre russo-ukrainienne, toujours en cours), le billet d’humeur constitue un moment de respiration médiatique, une façon comme une autre de s’oxygéner l’esprit.
Le sujet du manque d’eau potable au Burundi ayant été analysé dans sa gravité maintes fois et de diverses manières sur ce site, l’aborder sur une note légère, lucide et désabusé ne constitue pas du tout un écart par rapport au journalisme dit »sérieux » qui semble avoir votre préférence (c’est votre droit).Le magazine Sélection du Reader’s digest possède une rubrique intitulé »mieux vaut en rire ». Et un dramaturge français, un monument de la littérature française, affirmait sans ambages que toute son oeuvre n’avait qu’un seul but: »castigare mores ridendo » (châtier les moeurs en riant).
Castigat Ridendo Mores.
Mourir, le temps que ça aille mieux
Ha ha ha! Une autre blague:
Un élève de l’école primaire ( ou fondamentale , je ne suis pas sûr du terme exact) demande à son maître : « Quand le Burundi aura atteint le niveau de pays émergent, y aura t-il encore des voleurs? »
Et le maître de répondre : “Bien sûr que non, tout ce qui vaut la peine d’être volé aura déjà été volé”.
😭J adore ta blague Expert
Je me demande si les patrons qui nous gouvernent se rendent réellement ce que représente un pays émergeant, je nose pas dire développé.
C’est une blague de mauvais goût pour le Burundi.
Nukwitwenga😇🤯😅
Agreed!