Le 30 août dernier, la journaliste Floriane Irangabiye est arrêtée à Bujumbura par les très redoutés services de renseignement burundais. Elle va passer huit jours au secret avant d’être inculpée et écrouée dans la prison de Mpimba à Bujumbura.
La nuit du 29 septembre, elle est menottée et transférée vers la prison de Muyinga à 250 km de Bujumbura. Le 16 décembre, elle est condamnée à 10 ans de prison pour « atteinte à l’intégrité de l’État ». Elle devient ainsi la seule femme journaliste en prison en Afrique.
Quel est le crime reproché à la journaliste ? L’article 611 du Code pénal où l’on retrouve « atteinte à l’intégrité du territoire national ». » est très vaste. La journaliste Floriane Irangabiye a-t-elle fomenté une sécession d’un territoire burundais ? Personne ne le sait. L’accusation est grave et la sentence très lourde. Dix ans de prison.
Floriane Irangabiye, 34 ans, jeune mère de deux enfants de 10 et 7 ans, malgré sa bouille angélique, est peut-être très dangereuse. Cela peut expliquer ce jugement à huis clos à l’intérieur d’une prison. Il arrive en effet que pour des raisons de sécurité, des mafieux, des criminels et autres terroristes soient ainsi jugés. Nous avons tous en mémoire les images du procès des assassins du Président égyptien Anouar El Sadate. Les conjurés étaient enfermés dans une cage face aux juges, mais ils ont eu droit à un procès public.
Floriane Irangabiye a fait appel. Si elle est tellement dangereuse, mettez-la dans une cage mais jugez-la publiquement. Dans une cage.
Je suis en train de m’imaginer » la très belle Floriane Irangabiye »,pour utiliser l’expression du fameux docteur, dans une geôle à Muyinga, seule, peut être dans une chambre des grandes criminelles(si au moins on sépare les femmes et les hommes dans cette prison). Je l’imagine en train de préparer une sécession de notre chère République….tout ça me dépasse! Je n’ai que des larmes aux yeux pour une mère, qui devrait éduquer ses enfants. Espérons qu’elle sera libérée sans être transformée en monnaie d’échange par le pouvoir pour la levée totale des sanctions. J’espère qu’il y aura des Bashingantahe pendant l’appel pour dire le droit. Rien que le droit. Si réellement Floriane, peut déstabiliser le pouvoir de Gitega, ou organiser quelque chose contre le pouvoir, il me serait difficile de ne pas dire que ce pouvoir n’est que du tigre en papier. Comment un pouvoir, qui se dit confiant, qui se dit fort, démocratique, Mvyeyi, peut trembler face à une dame journaliste de 34ans, vivant en exil sans moyens? Elle serait une certaine Inamujandi moderne?
Je pense que le pouvoir judiciaire la nouvelle va avoir le courage d’écouter cette nouvelle « Inamujandi wa Jambo » pour qu’elle puisse s’expliquer sur ces accusations très lourdes. En attendant, je prie le bon Dieu pour qu’il donne le courage à Floriane de supporter cette douleur pour voir encore ses enfants saine et sauve. Et je prie le bon Dieu pour cette république devienne un Etat de Droit…pas un faible état, toujours sur la défensive face à une éventuelle déstabilisation…menace permanente.
Courage Mme Floriane, tu sortiras debout et forte!
Quand un pouvoir a peur de son ombre… faut-il s’inquiéter ?
Je dirais même plus : jugez la cage publiquement et laissez la Floriane partir
C’est vraiment une honte pour notre justice. Les « Maconco » ont sont libres mais une innocente comme Floriane est jugée pour 10ans d’emprisonnement. Gardons l’espoir qu’elle sera, d’ici quelques jours, libérée car sa place n’est dans la prison.
C’est vraiment une honte pour notre justice. Pourtant les grands criminels et même les « Maconco » ont n’ont pas été poursuivis. Pourquoi cette innocente Floriane ?
Zut ! Au temps pour moi !
Il y a un intouchable qui avait été publiquement accusé de tentatives de coup d Etat et d’autres crimes.
Cela a été dit sur les antennes de la RTNB.
La personne a juste été renerciée de son poste. La très démocratique justice burundaise ne s’est pas saisie du cas.
Je le dis pour que vous compariez les 2 cas.
Mais nous sommes au Burundi où régne Leta Mvyeyi et Nkozi…
Ewe Ririkumutima ntuyivugije uyiciye umurya.
La justice burundaise est bancale.
Tenez, IL est écrit noir sur blanc dans la très auguste constitution du Burundi que les dignitaires doivent déclarer leurs biens avant d’entrer en fonction et aussi à la fin de leur mandats.
Depuis 2005, aucun dignitaire l’a fait.
Résultat: Maintenant il y a des gens qui sont plus riches que le Burundi (IL y a même un ministre qui a donné un building au pays : quelle magnanimité).🤯🤩
Au pays de Mwezi Gisabi, on utilise la justice comme on le veut.
Oya samandari. La non declaration des biens est liée au souci de protection des minorités. Vous savez chez nous les milliardaires constituent une minorité à protéger
Ewe ndirabika. Uyiciye umurya🤩😅