L’annonce d’une loi interdisant l’usage des sacs en plastique a été faite par le Secrétaire Permanent au ministère de l’Environnement, ce mardi 27 août à Bujumbura.
« La loi sera bientôt sur la table du conseil des ministres avant d’être votée aux niveaux des deux chambres législatives. Le problème des sachets en plastique est tellement aigu qu’il fera objet d’une loi spéciale », rappelle Épimaque Murengerantwari, Secrétaire permanent au ministère de l’Environnement.
Quant à Jérôme Karimumuryango, expert national en POPs, il estime que les décideurs devraient songer à l’élaboration d’autres lois visant à limiter les effets nocifs des POPs sur la santé environnementale et humaine : « C’est notamment le texte interdisant l’importation de l’essence et du mazout contenant respectivement du plomb et une haute teneur de souffre. Certaines huiles des transformateurs électriques contiennent aussi l’hexachlorobenzène, un des POPs ; il faudra une décision courageuse des autorités pour bannir leur importation. »
Ces déclarations ont été faites lors d’un atelier organisé par l’Institut National pour l’Environnement et la Conservation de la Nature (INECN) sur le renforcement des capacités institutionnelles pour la mise en œuvre de la convention de Stockholm sur les POPs et la sensibilisation accrue sur les questions des POPs.
C’est lors de cet atelier que l’expert Prosper Muyuku a révélé avec regret qu’il n’existe aucun incinérateur au Burundi. « Le pays ne dispose que de brûleurs car la précombustion dans les incinérateurs se fait entre 650 et 750 degrés Celsius et la combustion destinée à l’élimination des fumées se fait entre 1000 et 1200 degré Celsius. Aucun soi-disant incinérateur sur le sol burundais n’est capable d’atteindre ces températures ». D’où la levée de bouclier de Prime Niyongabo, chef Labo à la Regideso : « Le ministère de la Santé Publique, plutôt que d’être le garant de la bonne santé des populations contribue à la destruction de l’environnement et de la santé publique ! »
L’expert Muyuku révélera aussi que l’incinérateur moderne de l’Institut National de la Santé Publique n’a jamais fonctionné faute de techniciens qualifiés et de frais de maintenance. Une représentante du ministère de la Santé Publique a alors accusé l’expert Muyuku de voir tout en noir. Et lui de rétorquer : « Nous sommes en train de mener un plaidoyer pour que les ministères en charge de la Santé publique, de l’Environnement, les médias et la société civile s’impliquent d’avantage dans la sensibilisation contre le danger que représentent les POPs. Nous devons dire les choses telles qu’elles sont. »
Monsieur le journaliste, POPs signifie pour nous les lecteurs Polluants Organiques Persistants. Est-ce juste ou bien tu veux dire autre chose?
Et si Iwacu nous parlait plutôt de l’adoption de la nouvelle loi sur les libertés publiques votée hier par les députés burundais?…. C’est d’une actualité plus « brûlante » et en plus les députés ont adouci les règles à tel point que la société civile s’en félicite!!! Nos députés sont devenus plus « concensualistes » où alors sentent-ils le vent tourner et 2015 pourrait voir ces élus retourner dans l’opposition???? Eclairez-moi, svp… Vyizigiro a raison de poser le problème des sacs plastiques en termes économiques mais parfois il faut une bonne volonté politique pour faire changer les choses et protéger l’environnement…. Même en occident, les écolos se battent contre les lobbys économiques puissants et le combat est dur!
1. Les emballages papiers pourraient aussi rapporter plus et enrichir le pays.
Que nos riches créent l’usine de fabrication d’emballages papiers et qu’on vote la loi. Le Rwanda a réussi /essayé et ça marche.
2. Quant à l’expert qui manque, ça fait honte. Les deux Ministères devraient faire tout pour qu’on en ait un ou deux. Question de payer sa formation pour l’intérêt supérieur.
Mesdames, Messiers
Cessez ces blagues
La loi sur l’élimination des sacs en plastique ne sera jamais votée!
Imaginez vous, qui sont les importateurs de ces sachets? Un seul caminon remorque peut contenir facilement 10 millions de sachets de 50 frsbu, qui coute chacun à l’achat, moins de 20 shillings. Qule affaire pour l’importateur? Une fois au Burundi, même s’il fait écouler ça à 40 frsbu la pièce il a déjà 10 millions de sachets x(40-20)fbu = 200 millions en moins de 2 mois. Et celui-là, vous savez qui il est?Ooh!!! De bonnes initiatives sont là, mais les embuches ne sont pas encore enlevées
Wait and see!!
ubivuga nk’uwubizi, uvuga ukuri nk’ukurima. Muribuka muri 2009 1er Vice-Président Sahinguvu agira ibikorwa rusangi mu Nyakabiga en faisant le lancement pour débarasser la ville de ces sachets? Mwabonye hakurikiye iki??? domage qu’on nou agace plus avec des intentions plutôt qu’avec des dossiers en cours ou clôturés!
Mesdames, Messiers
Cesser ces blagues
La loi sur l’élimination des sacs en plastique ne sera jamais votée!
Imaginez vous, qui sont les importateurs de ces sachets? Un seul caminon remorque peut contenir facilement 10 millions de sachets de 50 frsbu, qui coute chacun à l’achat, moins de 20 shillings. Qule affaire pour l’importateur? Une fois au Burundi, même s’il fait écouler ça à 40 frsbu la pièce il a déjà 10 millions de sachets x(40-20)fbu = 200 millions en moins de 2 mois. Et celui-là, vous savez qui il est?Ooh!!! De bonnes initiatives sont là, mais les embuches ne sont pas encore enlevées
Wait and see!!
En même temps, il faut penser à la substitution aux emballages en plastiques! Par des emballages en feuilles de bananiers ou de baobab (umuvugangoma)? Par des emballages en cartons ou en papier renforcé? Ou alors par des emballages ré-utilisables telles que les corbeilles légères et portatives, ou encore des sacs-à-dos? Pourquoi pas? C’est une question d’habitude et conscience citoyenne!!!!
On appelle ça plagiat et ça peut être sanctionné. Evitez de jeter vos sachets et déchets n’importe où et faites le recyclage de vos déchets ça va protéger l’environnement.
Mr. Kirinyota, c´est bon de recycler mais savez-vous le coût de l´investissement pour bien recycler le plastique? Ce n´est pas peu d´argent. S´agissant des législations, on avance vers des législations régionales et même internationales communes. Donc, les plagiats dans ce domaine n´y est pas. Malheureusement, si le code coutumier existe encore, je ne pense pas qu´il dit beaucoup sur le recyclage des déchets et des objets non-biodégradables.
Est-ce que la vie de la population burundaise a une quelconque importance au Burundi? S´elle en avait une, le gouvernement, le parlement et le sénat ne prendraient pas 2 mois pour vôter une loi assurant la protection de la population par l´interdiction des sachets en plastique, des carburants et d´autres produits nocifs importés mettant en danger la vie de la population et de notre environnement.
Les médecins, les environnementalistes et les économistes devraient informer la population sur les méfaits de ces produits et les coûts financiers et économiques de leur maintien comme tel au Burundi.
Comme on invente plus la houe, on devrait se référer à ce qui se passe dans d´autres pays. S´agissant des importateurs de ces produits nocifs, ils n´auraient aucun problème de se conformer à la législation si le pouvoir en Place veut bien légiférer.
Il est vrai que l’invention de la houe a prcédé celle de la roue!!!!
Nous sommes en train de mener un plaidoyer pour que les ministères en charge de la Santé publique, de l’Environnement, les média et la société civile s’impliquent d’avantage dans la sensibilisation contre le danger que représentent les POPs n’est pas synonyme de pourvoir aux besoins en techniciens et à la formation nécessaires pour le fonctionnement de cet appareil que vous avez déjà acheté Madame le représentante du ministère.!!
C’est vraiment scandaleux chez de voir les sachets , les plastics, les ordures, our ne dire l’insalublité qui est observe dans nos villes. Il suffit de visiter les bars , les ecoles, les services publics, les restaurants, meme la faculté de medecine, c’est horrible. Il nous faut un mois de stage à Kigali pour voir une ville plus proper que les villes européennes. None ab banyarwanda wibazako baturusha iki? seulement kwiha AGACIRO.