Cette annonce a été faite par Dr Pierre Binagana à l’occasion des cérémonies d’inauguration du siège de l’Association des Anciens de Grèce (AAG), bâtiment d’un demi milliard de Fbu. C’était ce dimanche 18 août 2013 à Bujumbura.
Selon le gynécologue Binagana, premier étudiant burundais en Grèce en 1971 et actuellement président l’AAG, « le bâtiment inauguré servira de centre culturel pour que les 135 membres n’oublient pas la langue et la culture helléniques ». Le centre culturel accueillera tous ceux qui veulent apprendre la langue grecque, à commencer par les enfants des anciens de Grèce. « Très peu parmi nos enfants peuvent se hasarder de balbutier un seul mot grec ». Et d’expliquer : « Apprendre le grec multiplierait leurs chances d’étudier en Grèce sur les traces de leurs parents ». Interrogé sur le fait que la langue et la culture grecques sont aujourd’hui plus que jamais supplantées par d’autres cultures et que la crise qui secoue la Grèce ajoute le pire au mal, Dr Binagana répond : « Même avec la crise – qui ne frappe pas que ce pays-, même avec la vivacité de la culture et de l’économie américaines, la Grèce a et aura des opportunités à proposer aux étudiants burundais. Est plus malin celui qui songe dès aujourd’hui à les prendre.» Actuellement, il n’y a que quatre étudiants en formation en Grèce.
Rien n’a été laissé au hasard pour booster l’apprentissage de cette langue, malgré l’agressivité des langues anglaise et française, voire du swahili .Le nouveau bâtiment comprend, entre autres une bibliothèque, une cinémathèque et un cyber. « Notre vœu est que l’apprentissage se déroule dans les plus bonnes conditions possibles » . Plus encore, un professeur de la langue d’Homère sera bientôt à Bujumbura.
Dans tous les discours, les intervenants ont rendu hommage à Jean Pagidas, ancien consul de Grèce au Burundi. « Ce vieux de 85 ans n’est pas seulement un ami du Burundi, mais il a été pour nous, un tuteur, un parent », a témoigné Dr Binagana. Et de préciser : « Même ce bâtiment est le fruit de son amour pour les Burundais. Aucun parmi nous n’a dépensé le moindre sou pour sa construction. »
L’ancien Hôtel Pagidas était propriété de Pagidas père. Il a été rasé pour la construction d’un hôtel plus moderne, Le Novotel (actuellement Waterfront), inauguré en décembre 1984 à l’occasion du sommet France-Afrique. L’Hôtel Le Doyen et même l’ancien stade FFB restent propriétés des Pagidas.
La Grèce a formé beaucoup de généraux et colonel de l’armée burundaise dont le Général Fabien Nzisabira, actuel chef d’état Major Adjoint des Forces de Défense Nationale (FDN), le Général Salvator Harushimana, commandant en second de l’Amisom, le colonel Gaspard Baratuza, porte-parole des FDN, le colonel Léonidas Nijimbere, omniprésent dans les négociations d’Arusha etc. Le centre se trouve au quartier Kabondo, tout près de l’hôpital Bumerec.
Pour ceux qui crient « scancandale »- ils devraient savoir que sur le territoire d’un pays normal, on peut y appprendre la plupart des langues parlees dans le monde- en en que Burundais russophone, je peut vous assurer que dans chaque langue – il y des informations qu’on peut y trouver qu’on ne trouvera ailleurs- meme des recherches scientifiques faites dans telle langue peuvent ne pas etre trouvees dans une autres langue- de plus la multiplication des langues au burundi ne pourra que renforcer le Kirundi- puisqu’il sera la seule langue comprise par tout le monde.
Apprendre la langue grecque???
Je croyais que le centre se proposerait de developper les echanges economiques et culturels de nos deux pays!
Et si c’est pour la langue tout court, il faut appeler les choses par leurs noms!
La langue grecque est une langue morte! Les nostalgiques, bien sur que ca existe! Son importance et surtout sa contribution est dans le passe!
Ils nous disent aisement eux-memes qu’ils n’ont paye aucun sou, car ils savent qu ca n’en valait pas la peine!
Seul un vieux de 85 ans, qui a herite de son immense fortune d’un Burundi colonial peut sortir un franc bu sur un projet pareil!
J’ai meme constate que c’est devenu meme une affaire familiale, seulement je ne vois pas en quoi ca peut etre utile au Burundais ordinaire!
Epargnez-nous svp de vos histoires familiales et traitons des informations d’interet public!
Terimbere tu as tout dit vraiment demain ça sera le centre culturel de quel pays?
Messieurs les « Nostalgiques » des temps oubliés, je n’ai rien contre votre projet ou sinon votre réalisation d’un Centre Culturel Grec au Burundi. Mais en réalité, le Burundi en a-t-il vraiment besoin en ce moment. Certes vous voulez être reconnaissant envers les Grecs qui ont fait de vous ce que vous avez été et êtes aujourd’hui mais selon moi, le domaine choisi sera improductif pour le Burundi. Pour qui connaît votre groupuscule avec les ressortissant grecs de votre accointance, il n’ y a aucun doute que ce projet cache beaucoup de non dits. Apprendre le grec au moment ou ailleurs on s’attèle a apprendre les langues qui dirigent ce monde à savoir : l’anglais, le français, le chinois; et le swahili pour ce qui est de notre région, quelle valeur ajoutée cela apportera-t-il au pays?
Le grec tout comme le latin ont eu leurs bons moments, leurs temps sont révolus. Aujourd’hui le monde a évolué: regardez internet, les nouvelles technologies etc…, alors ÉVOLUONS.
Ah théorie du complot quand tu nous tiens!!!!! D’après toi cher Mahmoud, il y aurait « un groupuscule avec les ressortissants grecs de votre accointance ». Ma question est de savoir si vous connais un ressortissant grec quelconque pour avoir un tel jugement sur eux. Je suspecte que non mais peut être je me trompe. Et je me dis que tu fais partie de cette race qui croit que évoluer veut dire oublier le passé ou ne plus le regarder comme si le passé est un monstre prêt a nous dévorer. Ces « Nostalgiques » veulent quelque part honorer un pays qui les a accueillis et qui a contribué a leur développement personnel. Ils sont plutôt a saluer et a encourager. Je ne vois personne lancer une objection quelconque contre le centre culturel français ou américain. Et si jamais un centre culturel canadien est construit tu applaudiras n est pas mon frère? Certes le grec et le latin ont leur temps de gloire mais ils ne sont pas morts (le latin est une langue « morte » parce qu’elle n est plus parlée et non pas parce qu’elle n existe plus, elle est toujours etudiée et utilisée dans les cercles académiques). Et en apprenant les langues qui « dirigent » le monde, on gagnera plus certes a communiquer mais pourquoi avoir peur d une autre langue qui sort de ce cercle? Reflexe burundo-burundais de faire comme les autres, de suivre la ligne tracée par la majorité, la peur d être différent.. Si demain la Hongrie dirigeait le monde, probablement que tu parleras hongrois car le reste du monde le fera. Des dizaines de burundais ont appris le grec a l époque ou la Grèce n était même pas dans l’union européenne…ils s en sont bien sortis de toutes les façons. Qui plus est, tout le monde parle anglais de nos jours, les gens qui parlent swahili majoritairement ( Kenya, Tanzanie, Ouganda) parlent aussi anglais et puis le chinois n existe pas, les chinois parlent mandarin ou cantonais selon leur région. Le centre culturel grec n est pas une menace, plutôt une chance pour qui veut y passer. Et il sera gratuit, naho bavuga mu kirimi kavukire ngo ivya gusa bitera ubwenge buke, urahicisha mugenzi, ntawuzi ico woshobora kwunguka…OUVRE TON ESPRIT MON FRERE, ET CROIS MOI, TU FINIRAS PAR EVOLUER.
Monsieur, Freeman Binagana, merçi de vous être intéressé à mon commentaire sur ce fameux Centre culturel Grec au Burundi. Vous me demandez si je connais un seul ressortissant grec, oui je connais ceux du Burundi pour être natif de Bujumbura et y avoir vécu assez longtemps, très longtemps pour comprendre les manigances de ces Grecs auprès des autorités de l’époque dont vous avez la nostalgie. J’aimerai te demander de regarder autour de toi, observer et compter le nombre de ceux qui sont parti étudier en Grèce durant ces années, tous des gens de quelques familles qui avaient un lien quelconque : L’AKAZU. Certes la Grèce comme telle n’était pas liée à la façon dont les bourses étaient octroyées, cependant la chancelerie greque de Bujumbura à l’époque savait. Et c’était une façon pour ces gens de tisser encore plus fort leurs liens mafieux avec les autorités qui étaient vos parents ou relations: c’est pour cela que j’ai parlé d’ » un groupuscule avec les ressortissant grecs de votre accointance ». Oui, je connais assez les Grecs du Burundi, s’ils ont permis à des Burundais que vous êtes d’aller développer votre intelligence chez eux, ce ne peut être que louable. De plus je n’ai pas dit que je m’objectais à votre projet d’ériger ce centre culturel, mais l’apprentissage du grec au Burundi, Pourquoi? Il y a des grecs qui ont vécu des dizaines d’années chez nous et qui y vivent encore, ont-ils appris eux à parler Kirundi? Pourtant, la plupart d’entre eux si pas tous savaient parler swahili euhhh…. pour leur commerce.
Sindigera mbona un Burundais qui engage ses fonds ou ses initiatives dans la protection et la survivance de notre langue Kirundi qui, au vu et à l’assistance de tout le monde, est entrain de disparaître. Même l’état qui est censé être responsable de cette langue s’en débarrasse d’une manière ou d’une autre. Voilà alors même des Docteurs qui n’ont pas été formés pour ça s’aventurent dans le domaine de la linguistique en introduisant dans le pays des langues mortes et sans espoir de se relever, seulement parce que notre langue est délaissée. Monsieur le Docteur, laisse la linguistique aux linguistes et occupes-toi de tes patients; en tout cas ça serait mieux que de perdre ton temps en déroutant la jeunesse. Je suis déçu en tant que linguiste de haut niveau!
Un linguiste qui raisonne de cette façon personne ne peut le soutenir. Il n’a pas compris que le niveau intellectuel de l’école burundaise a commencé à dégringroler lorsque les langues dites « mortes » ont été supprimées!!! Et puis la langue grecque n’est pas aussi « morte » puisqu’elle est toujours parlée. En Europe, sans négliger les langues modernes comme l’anglais, le français, l’espagnol, le chinois, etc. le latin et le grec sont considérés comme base de la culture occidentale.
Ces docteurs sont alors à féliciter et à encourager. Qu’ils ne se limitent pas à leurs fils mais qu’ils sensibilisent le gouvernement pour qu’il réintègre ces langues dans les programmes des humanités classiques! Voici un exemple
Le programme et l’horaire du lycée classique en Italie
MATERIA IV V I II III
Lingua e lettere italiane 5 5 4 4 4
Lingua e lettere latine 5 5 4 4 4
Lingua e lettere greche 4 4 3 3 3
Lingua e letteratura straniera 4 4 . . .
Storia 2 2 3 3 3
Geografia 2 2 . . .
Filosofia . . 3 3 3
Scienze naturali, chimica e geografia . . 4 3 2
Matematica 2 2 3 2 2
Fisica . . . 2 3
Storia dell’arte . . 1 1 2
Religione 1 1 1 1 1
Educazione fisica 2 2 2 2 2
27 27 28 28 29
Mr Ntakamurenga, je me présente. Freeman Binagana, au service de l ouverture d esprit. Je pensais qu’en tant que linguiste vous même, vous seriez ravi de voir un autre être humain défendre une langue aussi vieille, riche et croyez moi, loin d être morte comme vous le suggérez. Par mon nom, vous l avez sans doute deviné, je suis lié au Dr, je suis le fils cadet dudit Dr Binagana. Ce dernier grâce a son séjour en Grèce, a épousé une grecque et a eu donc des enfants mulâtres. Je parle kirundi mieux que la plupart des gens, je parle un grec sans accent, j ai la chance de parler d autres langues, chose dont mes parents sont fiers. La culture grecque ne se limite pas a sa langue, il y a l histoire, les coutumes, la cuisine, et j en passe. Nize ikirundi kuko ndi umurundi, nkaba mfise incuti n abagenzi b’abarundi, kandi nakuriye i burundi, mu kinindo, iwabo w’Imana. Kurya nkunda ikirundi n abarundi, nkongera nkakunda n imico yacu, niko nkunda n’ikigiriki. Mon père nous a toujours dit a mon frère et moi, même si nous sommes génétiquement moitié burundais et moitie grecs, nous serons toujours 100% burundais et 100% grecs. Pleinement les deux. Et nous le sommes, aucune schizophrénie dans nos cœurs ou têtes. Que de la joie d’être les deux et de faire tourner les tetes quand on passe du grec au kirundi et vice versa en l espace de quelque secondes.
La responsabilité d apprendre le kirundi correctement revient aux parents tout d abord et après a notre système d éducation ( jewe nize kuri stella, na ecole primaire yo mu kinindo aka EPK) . Mr Ntakamurenga, en apprenant un peu le grec vous sauriez que la plupart des termes scientifiques et un nombre non négligeable de mots français, viennent du grec ; les grecs nous ont offert la philosophie moderne, la médecine moderne (serment d Hippocrate) et j en passe. Mon père n essaie que d amener une certaine ouverture au monde dont le Burundi a tant besoin vu que le monde est devenu un village. Disons qu’ en s ouvrant aux autres, on les comprendra mieux et on verra qu’ils ne sont pas si différents de nous qu’ on le pense. Donc s il vous plait, ouvrez vous aux autres, grecs ou pas, a vous de voir, car l avenir appartient au métissage (linguistique, génétique, historique, culinaire, scientifique, etc.) mais, pour l’amour des Dieux de l’olympe et Zeus en particulier ( see what i did there? référence a la mythologie grecque..)ne dites pas a un homme qui passe un minimum de 10 heures/jour depuis 1981 a s occuper avec brio, professionnalisme et compassion de ses patients, de ne faire que ca. Le Dr Binagana n est pas que docteur, il est plus que ca, croyez moi, je le sais car j admire l homme avec tout mon cœur pour celui qu il est et ce qu il fait. Peut être un jour si vous passez au futur centre culturel grec vous le croiserez …ce jour la, vous verrez la classe, le charme, l’humour et le respect d autrui concentrés en un seul homme. Et il parle un grec sans accent aussi…quel homme…
Basha, nanje ngira ntangure kurata data pe! Naho atavuga ikigiriki aravuga agaswahili gakeyi! Wumva atagerageje?
Monsieur Freeman Binagana, je ne sous-estime pas le métier de ton Père comme médecin, je refuse plutôt son ingérence dans les affaires linguistiques qui ne le concernent pas. Maintenant je viens de miroiter et le résultat est que cet inventeur du soi-disant centre veut créer du boulot pour ses enfants parce que le népotisme n’est pas loin de cette affaire. Dans ce pays où tout le monde connait tout le monde, il te sera difficile de nier ce résultat de ma réflexion: d’abord, celui qui sera privilégié sera, sans risque de me tromper, celui qui parle le grec, donc le fils ou la fille de Binagana. N’est-cce pas que tu viens de l’affirmer toi-même?
De ce fait, ne trompes pas l’opinion publique que ton père est animé d’un patriotisme! Sans risque de me tromper, il faut plutôt parler d’un népotisme de haut niveau. Cette mauvaise tendance de certains »intellectuels » burundais a été déjà démystifiée, il faut plutôt retourner à l’école des stratégie de spoliation de la population afin de raffiner votre projet. Réponds alors aux questions suivantes:
-Quand les Barundi sont menacés par la famine faut-il leur amener le grec?
-Quand les Barundi sont menacés par la criminalité extrajudiciaire il leur faut le grec?
-Quand en province de mwaro la malnutrition fait rage, il leur faut le grec?
-Quand l’accès au travail est devenu matière première rare il leur faut le grec?
Tu t’aventure en parlant de la philosophie dont, sans risque de me tromper, tu n’as aucune notion. Peut-on philosopher quand on a faim! Je te comprends très facilement, tu devrait défendre ton père mais celui qui ne sait rien est proche de la réalité que celui qui pense tout connaître.
De toutes les façon, si ton père aimait les barundi il allait leur amener les techniques de fabrication des chaussures, de cultiver d’une façon moderne, et autres techniques importantes pour le pays au lieu de contribuer dans la menace et la destruction de notre chère langue.
De toutes les façons, tôt ou tard les Barundi se réveilleront et auront une réflexion poussée et comprendront ce que ton père aura fait! Gira mwambutsa!
Pourquoi les Burundais sont sur la défensive même quand on leur offre quelque chose. Dr Binagana n’a rien demandé à personne. Il ne fait qu’offrir, et ce depuis qu’il est revenu de la Grèce, alors pourquoi on n’arrive pas à profiter de ce qu’il offre et nous taire? Celui qui ne veut pas aprrendre le grec, n’aura qu’à aller au centre culturel francais ou autre?
Pourquoi sommes nous en train de le critiquer ou de douter de son patriotisme? Il ne demande rien au pays que je sache. Il ne fais que donner. Mon cher Ntakamurenga qu’as tu déjà offert quoi que ce soit à ton pays? Ou qu’est ce que ta famille entière a déjà offert au Burundi? C’est quoi le rappport avec les chaussures et les affamés de Mwaro? Y a t’il un rapport avec la construction du centre? Si tu veux nourrir les affamés vas-y, mais ne critique pas tous ceux qui ont choisi de faire autre chose. Si l’argent utilisé venait des fonds publics t’aurais tous les droits de critiquer le projet, mais ce n’est pas le cas et justement pour cette raison tu perds tout droit d’avoir une opinion sur l’utilisation de l’argent d’autrui.
Si tous ceux qui ont étudié à l’étranger construisaient quelque chose au Burundi, nos liens avec l’étranger seraient meilleur et tout Murundi pourrait en bénéficier car même si la Grèce a des difficultés économiques en tant que pays, je suppose que vous êtres au courant qu’il y a des gens qui sont plus que riches et qui pourraient très bien apporter leur aide à travers ce centre. Ce centre pourrait devenir un portail important pour le Burundi. Il ne sera pas sauvé certes, mais chacun fait ce qu’il peut.
Saluons cette autre initiative du Dr Binagana (Il a été le pionier dans le milieu médical pendant plus de 20 ans et il le reste toujours) au lieu de critiquer l’incriticable (Création linguistique). Il ne s’aventure pas dans votre domaine (Linguistique selon vous) puisqu’ils ont engagé un professionel pour l’enseignement de la langue. Il connait sa place et je trouve que ce n’est pas le cas pour vous.
Apportez votre initiative (aussi petite qu’elle soit) et nous la saluerons!
C’est dommage que un linguiste de haut niveau ne comprenne pas une chose aussi simple.
Je n’ai pas changé de profession mais je pense que je peux m’occuper de tout ce que je veux pendant mes heures de loisirs; c’est un des droits humains les plus fondamentaux.
Si je m’étais occupé uniquement de mes patients certains projets de développement de ma commune n’auraient pas vu le jour. je pense évidemment à la création de l’ association pour le dévéloppement de la commune Ngozi du Collège communal de la Zone Mivo , le centre de santé de la zone Makaba et j’en passe. Et puis le rôle premier d’un centre culturel n’est pas nécessairement l’apprentissage des langues mais plutôt un lieu de rencontre , d’échange ,
de créativité , d’épanouissement , de partage et de tolérance entre intellectuels.
Mon fils a bien fait de vous inviter à venir me voir pour que vous voyiez de vos propres yeux ce nous sommes en train de faire.
Si le Burundi et le Burundais en retirent quelque chose de bien, pourquoi pas ?
Au travail Docteur et alliés.
To Ntakamurenga; je suis vraiment desole sur votre commentaire envers Mr Freeman , au Burundi on a besoin d’ouvrir l’esprit et voir loin , ne pas toujours etre enferme ds des pensees que je dirais archaique (je m’en excuse en passant du terme) ; ce n’est pas parce que les gens meurent de faim et de malnutrition que tout le monde doit croiser les bras et non rien faire que pleurer les morts , l’innovation & les recherches doivent se faire dans tous les domaines , agriculture, nouvelles technologies, finances, medecine, langues , sport , culture,…………le monde evolue mon cher maintenant vous soutenez que le chinois est une langue a apprendre mais je te dis qu’il y a 20 ans les gens au burundais prenaient les gens qui parlent chinois comme des fous ou des gens qui sont parti faire une promenade de 5 ans ou 6 ans a Nakin, shanghai ou pekin ; alors que les swahiliphone on les prenait comme des voyous. En resume je penses que l’innitiative de Mr Binagana est une valeur ajoutee que celui qui veut profiter et apprendre une nouvelle langue & culture de s y mettre .