Le Bright Future Superior unique manufactured of America (BF Suma) est l’une des entreprises qui utilise des produits médicinaux dits naturels. Des médicaments fabriqués à base des plantes. Selon le chargé du Marketing, cette entreprise a pour objectif d’améliorer la santé des gens et d’apporter une indépendance financière aux abonnés.
<doc4074|left>Richard Ntirampeba, chargé du Marketing au BF suma, affirme, ce 23 mai, que la consommation de ces produits, fabriqués naturellement à partir de plantes, n’a pas d’effets secondaires. « Ils sont différents des médicaments pharmaceutiques qui peuvent en provoquer », précise-t-il.
Il fait savoir aussi que la consommation de ces produits n’est pas dosée. « Chacun peut les prendre autant de fois qu’il veut car, ils ne contiennent aucun élément chimique », indique-t-il.
Certaines plantes (le café, l’aloe vera, le ginseng très cultivé aux USA, le champignon, etc.) interviennent dans la fabrication de ces produits médicinaux. Pour le café, très répandu au Burundi, M.Ntirampeba explique qu’il est traité de façon à éliminer la caféine qui cause des insomnies et augmente la tension. « Pour les diabétiques, le café naturel peut être dangereux. Il est donc traité de façon à apporter un résultat positif», explique M. Ntirampeba.
Il mentionne certains produits fabriqués comme le X Power Man en capsules et le ManXtra qui sont des produits dits de sexualité : « Ces produits permettent de corriger les problèmes d’impuissance chez l’homme», souligne-t-il.
Il existe aussi, ajoute-t-il, des produits médicinaux de beauté. « La crème des vergetures est un produit de beauté antivieillissement», cite-t-il.
Pour faire gagner de l’argent
« Une bonne santé dépend souvent d’une situation financière confortable », affirme M.Ntirampeba. C’est pourquoi cette entreprise a créé un marketing de réseau. « C’est une structure composée de plusieurs distributeurs, dont chacun a sa place, qui relie les uns aux autres par le biais des relations en amont et en aval », explique-t-il.
Il précise que chaque distributeur revend les produits à des clients non-distributeur au prix de la société et gagne jusqu’à 20% de la vente au détail.
Des produits toujours non contrôlés
D’après Bonaventure Nyabenda, directeur du département de la pharmacie des médicaments et du laboratoire au sein du ministère de la Santé publique et de la lutte contre le Sida, il est difficile d’agréer une telle entreprise, sans tester ces produits.
Il signale qu’à travers le programme politique national de développement, des mécanismes de contrôle de ces produits vont bientôt être mis en place au sein des pays de l’East African Community (EAC). « Nous pourrons donc enregistrer ceux qui sont en règle» affirme-t-il.
Précisons que BF suma est une entreprise américaine, implantée au Burundi, depuis février 2012, ainsi que dans les pays de la communauté de l’Afrique de l’Est.