A l’issue de sa visite de deux jours effectuée la semaine dernière, l’ambassadeur Georg Schmidt, directeur régional pour l’Afrique sub-saharienne et le Sahel déclare être venu rétablir directement le dialogue avec les partenaires burundais et non via l’ambassade.
« Nous sommes très préoccupés par l’escalade de la violence, au Burundi, ces derniers jours avec les assassinats, la violence entre les éléments armés et non armés », a-t-il déploré juste avant son départ.
L’Allemagne a toujours condamné toute sorte de violence, l’utilisation de la force disproportionnée contre la population. Il rappelle que son pays a toujours prôné le respect des droits de l’Homme et de la liberté d’expression.
Lors des Accords de Genève, les pays ont décidé que les bailleurs vont développer leur partenariat avec le Burundi pour plus de démocratie, de transparence, de bonne gouvernance. Pour l’instant, déplore-t-il, les conditions ne sont pas remplies à 100% et c’est pour cette raison que l’Allemagne a suspendu une partie de sa coopération au développement. «Je suis venu pour expliquer entre autres les raisons de cette décision.»
Toutefois, l’ambassadeur affirme que l’Allemagne reste toujours partenaire et ami du Burundi. « Nous allons toujours aider le Burundi à trouver une solution à la crise et nous recommandons un dialogue national, inclusif pour que tous les acteurs concernés trouvent un compromis afin que la situation ne s’empire. Nous sommes ici pour les gens qui sont prêts à accepter notre aide.»
Nous soutenons aussi, ajoute Georg Schmidt, les efforts des Nations-Unies pour faire tout ce qui est nécessaire afin d’aider le processus de dialogue. « Toutefois, la solution ne peut pas être imposée de l’extérieur, elle doit venir des Burundais eux-mêmes.» Il conseille l’arrêt de la violence, la recherche d’un compromis pour le bien être de la population et ceux qui ont fui le pays.
Abahunze barababeshe nibatahe baze twubake igihugu kuko utwabo turiko duherera mu Rwanda, le Pays le plus cher de la sous region.
Unomusi nuyo ejo n uzundi la cooperation international ce n ‘ est que des interert en jeu
Comme toujours on travaille avec les gagnant voila donc la sortie de la crise qui s’enclenche
J’espère, pour le pays, que tu as raison.
Cela s’appelle le real politik.