Dans le quartier Kizingwe-Bihara de la zone urbaine de Kanyosha en commune urbaine de Muha, les propriétaires de parcelles de cette localité sont confrontés à plusieurs défis pour pouvoir commencer les constructions. L’aménagement des parcelles individuelles et leur identification depuis 2012 n’ont pas jusqu’ à aujourd’hui permis la construction des maisons à la suite des magouilles qui en ont suivies.
Des ventes illicites et des appropriations de terrains constituent en grande partie la cause qui fait que les travaux de construction des maisons dans le site Kizingwe-Bihara ne débutent pas ou trainent. Les propriétaires et les acheteurs légaux des parcelles viennent de passer plusieurs années à réclamer leur droit. Ils ont même déjà soumis la question au président de la République.
Steven Niyobuhungiro, qui représente l’équipe des propriétaires de parcelles qui a préféré soumettre la question au plus haut niveau témoigne que le gros du problème vient de l’Association des propriétaires de terrains de Kizingwe-Bihara, APTKB, et les acheteurs illégaux des parcelles.
Il explique que, sur la demande de l’APTAB, la Société immobilière publique, Sip, à travers son sous-traitant Eco-geosci, avait procédé à l’aménagement des parcelles individuelles et leurs identifications. La Sip avait ainsi donné à chaque propriétaire d’une parcelle un récépissé attestant l’appartenance.
Il fait savoir qu’il s’est avéré par après que l’association APTKB a opéré à son tour à des ventes illicites des parcelles qui ne respectent pas le plan de mesurage. Il cite à titre d’exemple une parcelle achetée à l’APTKB par l’université Sagesse d’Afrique.
Pour le moment, une commission mise en place par la Primature à la demande du chef de l’Etat est en train d’étudier comment régler le problème lié à ces irrégularités. M. Niyobuhungiro assure qu’il travaille en étroite collaboration avec la commission et aide chaque propriétaire légal dans les différentes démarches. Néanmoins, il appelle la commission à tout faire pour que les parcelles reviennent à leurs propriétaires légaux parce que l’Obuha a un plan de mesurage y relatif.
Il précise que l’APTKB collectait de l’argent auprès des propriétaires. Il demande alors à la commission de se saisir aussi de cette question pour savoir ce que l’association a fait de cet argent : « Nous avons accepté de céder 47% requis à l’Etat pour le traçage des routes ou la construction des infrastructures d’intérêt public comme paiement. Nous aimerions à notre tour connaître la finalité de ce qu’on a payé à l’APTKB, à savoir plus d’1 milliard de BIF », précise-t-il.
Contacté au téléphone pour s’exprimer, Hyppolite Better Nubashe, président de l’Association des propriétaires des terrains de Kizingwe-Bihara n’a pas décroché.
Sous d’autres cieux, un document comme « un titre de propriété », un diplôme sont protégés par le gouvernement.
Personne de censé ne viendra investir à long terme dans un pays où on peut falsifier « un titre de propriété ».
As simple as that
En se référant précisément à l’article ci-dessus, on peut dire que l’acquisition et la vente de parcelles, qu’elles appartiennent aux particuliers ou à l’état, est devenue un jeu sans règle où c’est surtout le plus corrompu et le plus corrupteur qui gagnent.
Vous avez beau posséder les documents officiels, notariés ou approuvés, cela ne vous met pas à l’abri des petits malins qui peuvent clandestinement vendre votre bien en usant de faux papiers ou simplement en usant de la force que leur donne le pouvoir (c’est, je crois, ce qu’on appelle infraction de « trafic d’influence). Du coup, vous entrez dans les tracasseries juridiques épuisantes.
Investir dans les parcelles devient des fois un jeu de quitte ou double; les règles existent sur le papier, mais elles disparaissent quand la corruption s’y invite.
L’article de ce journal ne nous donne qu’un aperçu; s’il fallait creuser plus et plus loin, on découvrirait surement des malversations d’étendue monumentale.
Les parcelles de Kizingwe-Bihara n’ont elles pas toutes été reprises par l-Etat dans le cadre du projet de logements sociaux?
J’ai la même question en tête.
On fuit l’eau ,vous vous parlez des logemets sociaux hypothetiques du Gouv