Alors que le Bureau burundais de Normalisation et de Contrôle de la Qualité (BBN) avait durci le ton en interdisant aux camions non conformes de travailler, à partir du 4 avril 2024, il est revenu sur sa décision en moins de deux heures.
Sur son compte X, le BBN a juste informé que « la mesure d’interdire certains véhicules non conformes est suspendue en attendant d’autres échanges relatifs avec toutes les parties prenantes concernées ».
Séverin Sindayikengera, directeur général du BBN, avait pourtant été clair que le BBN n’envisage aucune tolérance en ce qui concerne le respect des normes.
Il avait été clair : « Quand il s’agit de faire respecter les normes, pas de pitié. » Il a plutôt précisé que les camions dont la carrosserie ne répond pas aux critères requis sont particulièrement visés par cette interdiction et que les transporteurs qui ne se conformeront pas aux normes risquent des amendes proportionnelles à la valeur de leur camion.
Divers camions étaient concernés
Cette mesure stricte qui visait à améliorer la sécurité et la qualité des transports au Burundi est tombée lors d’une réunion avec les transporteurs. Elle faisait aussi suite à une série d’accidents et de pertes liés au non-respect des normes de transport dans le pays.
Après échanges avec les acteurs du domaine du transport, Séverin Sindayikengera, directeur général du BBN, a alors décidé d’interdire tous les camions non conformes aux normes qui transportent la bière de la Brarudi jusqu’à ce qu’ils se conforment aux exigences.
Il en était de même pour les camions qui transportent le ciment à partir du port de Bujumbura vers différents quartiers, les camions transportant des déchets ménagers et ceux vidangeant les fosses septiques ou transportant du charbon. Tous devraient respecter ces normes.