Lors d’une descente sur le terrain effectuée par le Bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité, BBN, différents produits qui ne sont pas en ordre ont été retirés du marché. Le directeur général de cette institution lance un appel aux autorités de leur apporter un coût de main pour éliminer ces produits sur le marché.
Le mercredi 13 mars 2024, le BBN a fait une descente dans différents endroits de la mairie de Bujumbura dans l’objectif d’inspecter les produits présents sur le marché.
Au marché Cotebu et dans les différentes galléries de la mairie de Bujumbura, le constat est que des produits périmés et non certifiés comme les aliments et les boissons s’y observent toujours.
Au boulevard Prince Louis Rwagasore de la zone urbaine de Rohero, précisément à la gallérie Elite, la date d’expiration des boissons de marque Leffe est falsifiée. Il est mentionné 2025 alors que la date de leur expiration est plutôt 2023.
Selon Lionel Uwintwari, le propriétaire de la gallérie Everyday localisée au quartier asiatique, le BBN devrait sensibiliser davantage la population sur les produits à mettre sur le marché.
« Je remercie le BBN pour l’effort qu’il fournit afin d’éliminer tous ces produits qui ne sont pas en ordre avec les normes. Par contre, il devrait davantage sensibiliser les Burundais sur les produits à mettre sur le marché mais ne pas seulement les confisquer », a-t-il dit.
Selon le directeur général de la BBN, Sévérin Sindayikengera, la tâche de cette institution est de faire la surveillance du marché : « Les produits périmés et non certifiés ne devraient pas être vendus, mais ici au Burundi, il y a encore un problème. On apprend toujours aux vendeurs, acheteurs et producteurs comment cela se passe afin de protéger la santé de ceux qui achètent les produits qui ne respectent pas les normes », a-t-il fait savoir.
Le BBN compte poursuivre le processus de retrait des bouteilles en plastique qui sont utilisées à maintes reprise alors qu’elles étaient destinées à être utilisées une seule fois.
Merci le BBN mais il plaider auprès de l’OBR pour que ces produits soient valorisés et le cout soit retiré dans l’impôt.