Après que la présidente du Comité National Olympique, en conférence de presse du lundi 23 décembre, ait fustigé les « manœuvres »des présidents des associations affiliées à la FEBABU de démettre Augustin Kararuza, son actuel son président. La réponse de Sef Sabushimike, leur représentant, ne s’est pas fait attendre.
« Pourquoi veut-elle faire croire à l’opinion que c’est elle la salvatrice, alors que son objectif est de sauver la face de Kararuza », proteste Sef Sabushimike, président par intérim. D’après lui, une vaine tentative. Outre que les amateurs du ballon orange, désormais, savent son côté penchant, fait-il savoir, Mme Nsekera doit se rappeler que le Comité National Olympique n’est qu’un organe consultatif. « En aucune manière, il peut prendre une décision ou interférer dans les décisions des fédérations ».
A cet effet, il indique que le Réglement d’ordre intérieur (ROI) de la Fédération de basketball du Burundi (FEBABU) est clair : « Sinous autres présidents qui l’avons élu, nous lui retirons notre confiance, pourquoi la présidente du CNO s’obstine- t-elle à nous mettre les bâtons dans les roues ? ».
En tant qu’organe interlocuteur, comme elle le laisse entendre, elle devrait conseiller à Kararuza d’obéir à la décision du quorum. « Sinon, l’histoire retiendra d’elle comme une personne qui a empiété au bon fonctionnement d’un organe dont elle était censée revigorer ». Il rappelle l’assemblée générale prévue ce samedi 28 décembre est maintenue, tel que convenu.
Le CNO s’oppose
« Au risque que de telles pratiques se généralisent, le CNO combattra avec la dernière énergie de telles initiatives », amartelé Lydia Nsekera lors de la conférence de presse. « S’ils veulent le destituer, ils n’ont qu’à suivre la procédure habituelle telle que le stipule le réglement ».
D’après elle, il ne suffit pas qu’un membre d’une fédération ait un différend avec son président, qu’un bon matin, il se lève frustré pour le chasser de sa présidence : « S’ils veulent le démettre, il faut qu’ils se fient au ROI ».
Et si ce passage en force vient à se confirmer, a-t-elle expliqué, la Fédération internationale(FIBA) prendra des sanctions à l’encontre de la FEBABU. Face à ces risques, elle a conseillé à ces présidents d’attendre la fin de son mandat. « Pour un mandat qui se termine avec mars 2020, qu’y- a-t-il de si urgent pour qu’ils n’attendent pas ? ». Et de prévenir : « Si la volte-face persiste tous les amateurs du ballon orange doivent savoir une chose : la sortie annoncée de l’équipenationale pour le compte de la zone 5 ne sera plus d’actualité ».
Un coup dur pour les jeunes basketteurs qui viennent de passer trois semaines à s‘entraîner.