Il a profité, le 31 décembre dernier, de la visite de l’Ombudsman à la prison centrale de Mpimba pour lui adresser une correspondance. Il donne sa version des faits sur la mésaventure qui l’a conduit en prison.
« Je suis victime d’une machination politique qui tient à m’extraire de la lutte politique », indique l’ancien Premier Vice-président de la République, et vice-président du parti Sahwanya-Frodebu.
Actuellement détenu à la prison centrale de Mpimba, il dénonce un complot ourdi contre lui à travers la manipulation des faits dans l’optique de salir sa réputation d’ « homme propre ». Il exhorte alors l’Ombudsman de s’investir pour sauver l’indépendance de la magistrature vis-à-vis de l’exécutif. Il l’invite aussi à entendre « le cri qui sort de ses entrailles » pour user de son influence afin de le sortir de prison.
Mais, avant sa plaidoirie, il est revenu sur la date du 5 décembre et les circonstances de son arrestation. Cette nuit-là, un de ses deux « ravisseurs » lui demande une rançon de 10 millions de Fbu. Bamvuginyumvira lui propose 200 mille Fbu qu’il avait sur lui. La rançon ne sera finalement pas payée. Mais sur demande de ces hommes, il est allé chercher l’enveloppe dans le véhicule pour la présenter à un policier afin que l’argent figure parmi les objets saisis en plus des documents de son véhicule. Un policier filme la scène. Mais, voilà qu’aussitôt, les policiers montent au créneau et parlent de flagrance de corruption. « Pourquoi devrais-je corrompre ? », s’interroge l’ancien dignitaire.
Des photos manipulées pour preuve d’adultère
Dans cette correspondance, il nie avoir été attrapé en flagrant délit d’adultère et dénonce la manipulation des photos prises à la mairie. Il s’insurge contre l’OPJ Doyidoyi qui avait déjà préparé un formulaire de reconnaissance de commission de l’adultère. M. Bamvuginyumvira a refusé de le signer.
Parmi les autres preuves de son incarcération pour mobiles politiques, il revient sur les propos du commissaire municipal adressés à un certain Patrick Nkurunziza. Le haut gradé de la police nationale affirme que le Vice-président de Sahwanya-Frodebu pourrait être relâché si son parti renonce à la marche-manifestation qui était prévue le 9 décembre.
La justice au service de l’exécutif
Frédérique Bamvuginyumvira déclare que la décision de signer un mandat d’arrêt était un secret de polichinelle. « Comme le dossier était vide mais que la volonté politique était tout simplement de m’arrêter, il fallait tout faire pour m’inculper ». Le 19 décembre, ajoute-t-il, la cour anticorruption décide de me libérer sous caution. Mais, parce qu’il y avait une volonté politique de me garder en prison, ma libération équivalait, pour les juges, à un crime de lèse-majesté ». Et de renchérir : « Par la décision de la cour suprême de me maintenir en prison, l’arbitraire a obtenu ses lettres de noblesse. »
Enfin, dans cette correspondance, il rappelle que, bien avant lui, les anciens dignitaires Ndayizeye et Kadege ont connu des montages.
Au moment où nous rédigions cet article, les avocats de Bamvuginyumvira prévoient de se saisir de la Cour de justice de l’Afrique de l’Est, la Commission Africaine des Droits de l’Homme et le Groupe de Travail sur les Détentions Arbitraires et d’autres instances internationales. Me Raphaël Horumpende, un de ces avocats, avance que la justice burundaise semble être dépassée par ce dossier.
muta reka guta votre energie !!! mbe umuhuza ninde? ni inararibonye nawe TU es un ADVERSAIRE des dds
Est-ce que l’adultère est un délit au Burundi?
Jewe sinkekeranya ko Bamvuginyumvira ari intungane. Ariko ubwo butungane buraburagiza
abantu;none ko bahora bavuga ngo Sentare ngo iri hejuru y’ abami; littéralement,Sentare ni ukuvuga institution iri hejuru ya Ntare nawe akaba ari we Mwami wa mbere w’i burundi;
barahindura bayite ukundi.
Dossier très flou finalement. Même Bamvuga ne semble pas dire toute la vérité. La justice n’a pas non plus été à la hauteur de sa mission, c’est regrettable qu’une certaine justice agisse par tâtonnements dans un dossier aussi important. Mais il faut que notre presse ne se contente pas seulement du sensationnel et du superficiel. Faites par exemple une enquête approfondie auprès de la femme mise en cause pour avoir une autre version des faits.
Handitswe ngo:«Ntimukagirire abandi ico namwe mudashaka ko babagirira»
bantu mwese muri kubutegetsi nimurabe neza ntimuzosange muriko muriyimbira icobo hama ejo mutangure gukoma induru ngo muriko murarengenywa!ngo ubutungane ntibwigenga!!!ngo ntibukora neza kandi ari mwebwe nyene muriko mubushira mukwaha kwanyu!none ivyo intwaro zakera zakoze babi vyose karaciye ingani hakubikosora abe arivyo mubandanirizako hakubikosoza?????nimwikangure mumenye yuko wiba uhetse ukigisha uwuri mumugongo!!!murabaza Rajabu canke Giswaswa ko mugasho hameze neza!!!ntibari bazi ko bofunzwe nuwo bakoranye kurugamba biyitirira kurondera democratie!mwabacamanza nwe izo zangondagode muriko muraca mumenye ko ejo arizo bazobacira nimutava hasi ngo mureke kwisusuguza mukiha agaciro!ndavuga simvura!!!!!!( )
There is no crime against BANVUGINYUMVIRA Fr. This gentleman is victim of political issues, and this attitude of our government and justice is very ridiculous and shameful. I , personally don’t understand how our prosecutors and judges interpret the law …. Assume that the facts were true ….. There is nothing as bribery or corruption,….. and presume again that he has been caught committing adultery is not illegal action between two adults consenting.
According to the facts we saw between the accused and investigator in their office (which are their proof) …….the alleged crime is not bribery but is “Blackmailing and Extortion”, and in this situation it is a crime committed against the accused, I mean the wrongdoing is the investigator officer (police), who try to create embarrassing situation and threaten the victim to bring it to public if he did pays exorbitant sum of many ( In Banvuga case the investigator office request 10, millions…..), this is blackmailing/ extortion not corruption , and the illegal action in this matter is the one who threaten to be paid by coercion in order not to reveal the illegal situation.
The common law define blackmailing as : “getting someone to pay in order to prevent the revelation of an embarrassing, immoral, or illegal situation”. Bribery on other hand is “paying (money or other) someone to do something they shouldn’t do because is either unethical or illegal”. The difference bribery is paying voluntarily…… while blackmailing is forced or coerced to pay……… Banvuginyumvira in the scenario police created, he didn’t bag to pay but he has been requested even compelled to pay …… in order to give a sense to the non-sense…..of their “bribery montage”. According to this definition, the act of investigator officer is amount to Blackmailing and extortion; it is an illegal and coercive action of the police.
First of all, the alleged crime was not illegal. But the procedures of attempting to create a crime against the accused , is illegal and is a crime committed by the investigator officer…… called “Blackmailing and extortion” Legally point of view, using legal position or power and in deception manner to get the information or other privilege though “Extortion, blackmail, intimidation”, it is a crime and illegal all Lawful countries ……May be except in Burundian justice……“if there was justice in Burundi , Bamvuginyumvira should be highly compensate for defamation, inhuman treatment and all kind damages this Burundian government and their Dogs’ prosecutors they are causing to him and to his family ……. Anyways , courage my dear country mate, the truth is known by all , and one day it will win……
I think your comment make sense we need people like you to make this kind comment, well nkurunziza think is God sometime or it just stupid to realize what is happening under his watch , well it just one year to go I hope burundian do see what is happening right and they going to change it unless election get stolen by nkurunziza there is no way is going to win this time, good luck to DD THIS TIME
Bamvuginyumvira , courage , tous les patriotes Burundais eprouvent une grande compension a l’injustice que tu es entrain de subir ….. mais, un jour la justice vaincra et tes bourreaux payeront cher leurs actes ignobles ….. Uwicishije inkota azokwicishwa iyindi…..
Ahubwo ugira imana, ingene wafashwe ntamutahe wariho. Bivuga lero ko wagira wichwe!!! Ahubwo ngira baretse kukwica kuko urya mugore wari wunguruje yaciye avuza induru, barya bari babanyuruje babona ko abantu bo mur’iyo quartier baguhagarikiyemwo bohava babivuga, baca bahitamwo kukudendereza kur’uyo mugore. Shimir’Imana ko ukiriho, ahubwo winube ko bohava bakurogera mumunyororo.
Cher Iwacu,
Nashaka kubasaba ko mwodukorera de bons articles avec une certaine analyse approfondie et de façon impartiale sur cette affaire de Bavuganyumvira kubera cette affaire itera beaucoup de confusions; par exemple avuga ngo bamusavye 10 M, mais il leur a proposé une somme de 2 000 000. Proposer une somme? Et vous trouvez cela normal? S’il se sentait Innocent, il aurait dû s’opposer à son arrestation d’une façon digne d’un VRAI homme. S’il a proposé cette somme, c’est qu’il se reprochait de quelque chose non!!!!! Et pire encore, je trouve quand même malheureux ko abivuga comme si c’était une amende ou bien une somme légale. Il faut le dire, il s’agit bien d’un acte de corruption.
Du côté de la justice y’igihugu naho, on dirait que le dossier est complètement vide. Même si on n’a pas fait le droit, il est évident que le garder en prison de cette façon cache quelque chose de louche.
Le journalisme au Burundi yari ikwiye gufata certaines risques, en apportant des articles très critiques en essayant de creuser en profondeur avec des enquêtes à l’appui, ce genre d’affaire mystérieuse à la burundaise.
Merci et bonne année à Iwacu
Ceux qui montent doivent savoir que : » NTABWIRA BUDACA ».
Je crois qu’il se seraient plaints quand ils étaient dans le maquis. S’ ils savaient réellement ce qu’ils cherchaient, ils ne feraient pas ça.
En conclusio, ils etaient errants sans savoir ce qu’on devrait changer; En d’autres termes, c’etait une lutte sans feuille de route ni plan d’apres-guerre. Défense pour la Democratie. Maintenant c devenu Lutte contre la Democratie!!!!!
Admettons que ce qu’on reproche à Kagame soit fondé car lui c’est FPL il n’y a pas du mot Democratie. Apres la librration du pays il a fait ce qu’il fallait et le Rwanda avance. Je ne sais pas si incarcération des innocents fera avancer le pays. Iyaba yabika aba freina ibikorwa vy’iterambere vyokwumvikanye.
pas de justice au Burundi, cherche ailleurs, ejo ni nuwundi tutazi, ruye wewe rutabibagiye, après 2015 hari abazojugumira
Jewe nahunze Uburundi nkiri muto (17 years) yamara nari ndembeje amashure yisumbuye. Aha notanga inkuru ku vyo nabonye igisoda c’abatutsi cakorera abigisha, abayobozi eka n’abadandaza bifise b’abahutu Bamvuginyumvira , Leonce, n’abandi bibereye i Bujumbura kurya imikate. Burya NTIBANTUNGANYA yari umugabo w’abagabo!!!!!!!!!!!! Ni mumenyeshe: Pilitike y’i Burundi ni ugutanga ibiturire canke ni ugusambana? Bamvuginyumvira ntiyemera n’uko yasambanye? Muri make bamufashe ari ku mirimo yiwe ya misi yose….. (urumva ivyo ni ibintu nsanzwe nkoreramwo cane gose…. muri ya film kuri youtube) nka kumwe bafata abigisha babasanze ku kazi ngo ni aba assaillants?
« Cette nuit-là, un de ses deux « ravisseurs » lui demande une rançon de 10 millions de Fbu. Bamvuginyumvira lui propose 200 mille Fbu qu’il avait sur lui. ».
Je ne sais pas si ma compréhension de cette phrase est pas correcte ou pas mais cette elle me semble affirmer qu’il a quand même payer une rançon, non de 10,000,000 BIF mais de 200,000 BIF. N’est pas. Si je ne me trompe pas, vous devriez la reformuler, n’est pas??
A mandela,
Le cas de Bamvuginyumvira n’est autre qu’un kidnaping. D’ou une rancon.
Et dans ce cas il n’etait pas question de ne pas vouloir se liberer en acceptant de
payer la rancon lui demandée.
Ubutungane bwacu burantera agahinda : mu myaka iheze bwariruka ku bo bita « aba assaillants » sous l’instigation de l’exécutif d’alors. Ces ex-assaillants, arrivés au pouvoir par les urnes, agissent exactement comme leurs prédécesseurs, c’est-à-dire bakoresha bwa butungane nyene. Et alors : n’est-ce pas que agahinda kanje kumvikana ? Quant à notre cher BAMVUGINYUMVIRA je l’invite à garder courage, Imana iramubona.
courage, l’heure de la vérité est proche. les grands hommes doivent souvent connaitre la prison et non pour les décourager comme les oppresseurs le pensent mais pour les durcir et les rendre plus déterminant qu’hier
ewe mwaro ndakwemeye uri umuntu yiyumvira…je pensais que c’était une citation d’un grand auteur….bravo de votre commentaire si scientifique, si inspiré!