C’est le thème des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement qui se tiennent à Kigali du 19 au 23 mai 2014 à l’hôtel Serena. Plus de 3000 participants y sont conviés.
Ministres, surtout de l’Économie, gouverneurs des banques centrales, le monde de la finance, experts, la société civile, … la liste est longue. A cette occasion où la Banque africaine de développement (BAD) fête ses 50 ans d’existence, ils vont débattre une série de questions pour une croissance économique de l’Afrique. Des conférences de presse, des présentations des rapports annuels vont avoir lieu. Et pour commencer, l’appel aux économies africaines à exploiter plus efficacement les marchés mondiaux.
Selon les dernières Perspectives économiques en Afrique, le continent pourrait transformer son économie et réaliser une percée en matière de développement : à condition de mieux s’intégrer dans la production mondiale de biens et de services. C’est ce que conseille le rapport annuel 2014 rédigé conjointement par BAD, le Centre de développement de l’OCDE et le PNUD.
Mario Pezzini, Directeur du Centre de développement de l’OCDE a déclaré dans la conférence de presse qu’il a tenue ce lundi 19 mai : « Fortes d’une démographie dynamique, d’une urbanisation rapide et d’une richesse en ressources naturelles, les économies africaines ont une incroyable carte à jouer. L’enjeu aujourd’hui pour nombre d’entre elles consiste à s’assurer de leur meilleure insertion dans les chaînes de valeur mondiales et ses retombées bénéfiques pour les conditions de vie de leur population. »
D’après lui, les politiques publiques doivent s’articuler dans le cadre d’une stratégie ciblée qui encourage une transformation économique et sociale équitable, ainsi qu’un développement rationnel sur le plan stratégique.
Dans cette conférence, il a été dit que la croissance du continent est aujourd’hui en moyenne de 4,8 %, avec des disparités entre les différentes régions : la croissance en Afrique de l’Est est de 6.4%, en Afrique de l’Ouest de 6.7% , en Afrique Centrale de 3.7%, Afrique Australe de 3%, en Afrique du Nord de 1.9% (BAD). Pour l’ensemble du continent, elle devrait atteindre une moyenne de 5 à 6% en 2015, des niveaux jamais atteints depuis la crise économique de 2009.
Dans un entretien de Joël Kibazo de la BAD et Stéphanie Nyombayire du gouvernement rwandais avec les journalistes, ces deniers apprendront que le siège de la BAD va retourner à Abidjan, Côte d’Ivoire.
« Fortes d’une démographie dynamique, d’une urbanisation rapide et d’une richesse en ressources naturelles, les économies africaines ont une incroyable carte à jouer. L’enjeu aujourd’hui pour nombre d’entre elles consiste à s’assurer de leur meilleure insertion dans les chaînes de valeur mondiales et ses retombées bénéfiques pour les conditions de vie de leur population. »
Commentaires.
A travers ce point de vue du Directeur du Centre de Développement de l’OCDE, Mario Pezzini, on note une éloquence d’un intellect qui tourne en rond, en un cercle vicieux autour du dogme des économistes « Produire, consommer, c’est cela le secret du bonheur » ! Amis et amies, réfléchissons. Peut-on vraiment douter que le plus grand facteur de tout progrès, tout développement et toute élévation est indubitablement « la Pensée ». Autrement dit, plus la Pensée d’une personne est élevée et épurée dans ses pouvoirs, plus ses réalisations en matière de développement dans n’importe quel domaine ou plan deviennent élevées et harmonieuses et par conséquent durables. Ce qui est inharmonieux est dans tous les cas, dans toutes les circonstances, précaire, non durable. Or les pouvoirs de la Pensée sont bien connus de tous : la mémoire, le raisonnement, l’imagination. Le développement de ceux-ci passe nécessairement par l’exercice et la maîtrise des pouvoirs abstraits de l’esprit comme : la concentration, la méditation, la contemplation, pouvoirs éveillés chez les étudiants des écoles comme la Kabbale, l’Ordre Martiniste Traditionnel, l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix, AMORC.
Ajoutons que pour s’assurer d’un progrès harmonieux et durable l’homme doit éveiller son pouvoir de Volonté. Ceci est vrai dans ce sens que « qui veut, peut ». Ce pouvoir est éveillé et régénérée dans les écoles précitées.
Enfin, nul n’ignore que pour se réaliser et réaliser ces projets, il faut nécessaire déployer des moyens d’Action ordonnée et coordonnée, selon les mêmes écoles.
Or, le constat d’aujourd’hui est que ces trois forces nécessaires pour réaliser une œuvre durable qui nous remplit d’admiration sont, aujourd’hui, en sommeil chez la majorité d’entre nous.
La question qui se pose : est-ce que dans les 50 ans à venir, les Africains auront vraiment maîtrisé ces enseignements qui ne sont à ce jour que du seul ressort de ces écoles cités précédemment ?
Dans ce cas, l’Afrique sera « ce que nous voulons », Dans le cas contraire il sera moins préférable encore à ce qu’elle est aujourd’hui.
Il vaut mieux commencer à inciter les jeunes à développer et à revivifier les pouvoirs de la pensée qui font de l’homme, l’homme selon l’idée « je pense donc je suis »Descartes. Autrement dit, l’homme est ce qu’il pense. Il est souhaitable de ne pas continuer à les inciter à « produire et consommer » ce qui, produit et consommé sans mesure et conscience, le conduisent à la maladie du corps, au durcissement du cœur et à l’agonie de l’âme, comme c’est le cas dans ce monde matérialiste
Bravo au rwanda
C’est vrai que, c’est une grande opportunité pour les hôtels rwandais et le tourisme. C’est le moment de séduire les investisseurs étrangers, afin cette jeunesse, instruite ,sans emploi, puisse enfin sourire.
Bravo au président de la BAD, Dr Donald Kaberuka d’avoir penser à organiser cette assemblée annuelle dans ton pays natal et surtout de tes fructueux 1o ans de mandat à la tête de cette institution africaine. Tu fais la fierté de cette région des grands Lacs, connu dans le monde pour le génocide et autres crimes de guère.
Le Rwanda à travers ses fils font des efforts remarquables
Imaginez l’argent qui va rentrer dans les caisses de l’Etat avec une telle représentation!
Il nous faut aussi développer des stratégies de gagner de l’argent.