Pour une bonne prestation de services, un dirigeant doit donner le ton. C’est la conclusion d’un atelier sur l’offre des services publics tenu ce mercredi 21 mai, à l’hôtel Serena, Kigali. A l’occasion des assemblées annuelles de la BAD.
Contrat de performance, bilan des projets, bonne gouvernance, transparence, leadership éclairé… autant d’expressions employées par les panelistes pour une meilleure offre de service public.
Pour Festus Mogae, ancien président du Botswana, il y a des postes qui doivent être apolitiques. Il donne l’exemple du ministère de la Fonction publique dans son pays : « Les technocrates doivent éclairer les dirigeants. » Ngozi Okonjo Iweala , ministre des Finances et de l’Economie au Nigeria, demande aux dirigeants africains d’oser s’autocritiquer. Elle cite le cas de son pays où le gouvernement n’a pas été à la hauteur de distribuer l’électricité à la population : « Nous avons dû privatiser ce secteur. »
Pour Richard Konteh, Chef de cabinet à la présidence en Sierra Léone, les bons dirigeants doivent rendre compte de leurs prestations au public. Dans mon pays, poursuit-il, ministres, secrétaires permanents, directeurs, … doivent faire un rapport trimestriel des réalisations. A cette fin, l’Etat a mis en place la Direction des prestations des services : « Si le bilan est très négatif, la Direction motive et propose au Chef de l’Etat le limogeage du ministre ou du secrétaire permanent. »Quant au milliardaire anglo-soudanais, Mo Ibrahim, un mauvais leadership est à la base de la régression économique dans certains pays africains. Cela entraîne les conflits au sein de ces pays : « Il incombe aux dirigeants d’identifier les sources des conflits. »
Développer la société civile pour garantir l’obligation de rendre compte
C’est ce que propose Mo Ibrahim. D’après lui, le pouvoir corrompt : « Il faut une société civile forte qui demande à l’Etat de rendre compte, de bien gérer la chose publique. » Elle doit dénoncer et féliciter, selon les résultats du gouvernement. Avant d’ajouter : « On n’a pas besoin d’occuper un poste politique pour être utile à la population. »
Festus Mogae estime lui aussi que le rôle de la société civile est vital pour une bonne gouvernance des institutions. D’après lui, la société civile en Afrique n’est pas aussi forte qu’elle devrait être. Toutefois, elle évolue. Quant à Madame Ngozi Okonjo Iweala, la société civile est importante, mais il y en a qui se cache derrière elle pour faire de la politique de laquelle elle doit se détacher et jouer pleinement son rôle.
Article très intéressant: la transparence est effectivement à encourager. Merci.
je suis d’accord avec Festus Mogae ,il faut que certains postes soient attribue aux technocrates . ilon doit etre politicien pour servir son pays. au burundi il faut que le ministre de L’interieur et celui des finaces soient des technocrates . ces derniers pourront faire servir le peuple au lieu de leur parti politique. et ensuite comme IBRAHIM l’a dit il faut que la societe civile fait son boulot . meme si c’est difficile au burundi ,on a des politicines immatures qui n’acceptent pas des critiques , enfaite on ne pourra pas ameliorer si on a pas le courrage de se critiquer soi meme, se regarde en face et accepter ce qui ne va pas. mais quand on a des anciens rebels au pouvoir , c’est impossible car dans leur culture on discute pas . tu es daccord ou bien on te tue c’est simple . donc pour moi aussi longtemps que le pays est dirige par des criminelles , je ne voit pas la democratie plustot la mediocrite . et que la democratue a carrement echoue au Burundi.
@Aristide: J’adhère à ton opinion. Nos dirigeants devriez être modestes, car nos pays sont pauvres, la misère de nos populations est visible par tous, l’autosuffisance alimentaire est devenu utopique( famine fait rage dans 3 zones de Kirundo). Le chômage de nos jeunes est devenu endémique
Autre point, la société civile doit critiquer les mauvaises actions du gouvernement, mais également, reconnaitre les avancés du gouvernement dans d’autres domaines. Même, l’opposition politique doit reconnaitre les bonnes réalisations visibles par tous, si non, elle se discrédite davantage.
Pour Mr. Nkurunziza l’essentiel ni Mafaranga, et s vous parlez beaucoup Mpimba est là pour vous.
Le principe Nkurunziza » si vous vous taisez vous ne serez jamais Prisonier même vous pillez le Pays »
Up to you!!!! Funga kinywa wala Mpimba, en 2014 c’est gave.
Le probleme avec les dirigeants du Burundi et de l’Afrique en général, c ‘est qu’ils ont un égo tellement gonflé qu’ils ne tolerent pas la critique , encore moins l’auto critique. Ils sont en général avares de pouvoir et de fortune tout simplement, ils ne tienne qu’à s’éterniser au pouvoir au lieu de penser à realiser des choses pour leurs pays. Ce qu’il nous faudrait par exemple au Burundi , ca serai que les dirigeants comprennent qu’ils travaillent pour le peuple et non pour eux meme ou leur partis politiques. Le bien des citoyens doit primer sur tout autre interêt. Aussi au Burundi le gouvernement doit faire preuve de transparence, faire des bilans, des rapports que le peuple peut consulter publiquement. Parce que en ce moment les Burundais ont l’ impression d’etre dirigé par un Clan de mafieux qui ne sont la que pour s’enrichir sur leurs dos et qui travaillent en cachette. Ils doivent comprendre desormais qu’ils ont des comptes à rendre à toute la population qui est leur employeur , et que leurs salaires provient des poches des honnêtes et pauvres contribuables Burundais. Par exemple ca me désole de voir le president rouler en Mercedes Benz de l’année a 100 000$ us, pendant que le pays se classe dans les 10 pays les plus pauvres du monde. Meme le president de la France(qui se classe dans les 10 pays les plus riche du monde) roule dans une voiture électrique de 30 000$ us. Il faut changer cette mentalité, nos dirigeants devront comprendre qu’ils ne sont que des employés du peuple et qu’ils ne peuvent s’offrir ce luxe . En ce qui attrait a la societé civile, dans le cas du Burundi c’est peine perdu, parce que les representants de cette societé civile ne sont que des politiciens qui se cachent derrière la baniere de »societe civile » , c’est aussi simple que ca. Ils critiquent toujours le pouvoir en place sans jamais reconnaitre ou feliciter les realisations faites. Ils ne sont pas neutres et ont des aspirations tout simplement politique. Le Burundi a besoin d’un pouvoir plus jeune, plus determiné a regler les vrais problemes du pays, pas des hommes aux ambitions exagerés qui ne veulent que se propulser seul au pouvoir. Et la je parle autant du pouvoir en place et de l’opposition actuelle.
Biragoye kumenya murinomisi ikiraje ishinga abadutwara! kuba akarorero muri africa vyari vyoroshe…ariko vyose ni choix personnel ya peter…i Nairobi yarasivye kandi bavuze projet ikomeye cane yotuma tuba desenclavés! ubuho numva vyari bito ko abandi baja kuvuga ama exploits bakoze, je doute que nous excellons de ce côté là!
Ubu nkeka mu bureau akazi ari kenshi canke afitiye confiance cane ses envoyés speciaux!
Avec le Cndd-Fdd au pouvoir, et surtout avec Nkurunziza Pierre comme chef d’Etat, le Burundi rate son histoire et c’est triste. Regardez: Chez notre voisin du Nord se tient aujourd’hui une grande conférence des investisseurs et financiers du continent. Entre temps chez nous, on est dans les palabres de la distribution des armes à la jeunesse qui ailleurs est considérée comme moteurs de croissance économique. Dommage!
@Kaminuza :Le Burundi est représenté à ces assises de la BAD, par les ministres de finances, de l’éducation fondamentale, gouverneur de la banque centrale
Nous avons remarqué la présence des chefs d’Etas Maky Sall du Sénégal, Museveni de l’Uganda, de la Mauritanie(président en exercice de l’UA),du Gabon, du vice-président du Kenya, et Nkossazana ZUMA(Présidente de la commission de l’AU),et plusieurs anciens chefs d’Etat)Mbeki, obasanjo, Mkapa, Festus Mogae du Botswana.
Le Milliardaire Mo Ibrahim a raison, la société civile est le 5ieme pouvoir. La BAD a bien fait d’inviter aussi les leaders d’opinions africain de renommée internationale, ainsi que les jeunes entrepreneurs africains. L e Burundi avait ce privilège d’avoir une société civile dynamique, qui sait critiquer et orienter la politique gouvernementale. Malheureusement, elle commencer à être décapité par des emprisonnements(Mbonimpa) et assassinat(Ernest Manirumva).
La fondation Ibrahim , vient de faire trois ans sans trouver un ancien chef d’Etat africain, ayant quitté son pouvoir pacifiquement après leur dernier mandat ,mais qui a contribué considérablement au développent économique et social de leurs pays.
Le Burundi des DD?!! Bwari gupropoza ya « fameuse tolérance zéro »?
hahahaha
Société Civile ethnique dans ses grandes ligne : FORSC = tutsisant, PISC = hutusant ! Et que peut être ses orientations ?
Uburundi ntibwaserukiwe ? Ou bien ?
u Burundi wumva bwarikugendayo gute muzi societe civile ayo ibonye !