La Banque africaine de développement (BAD) apprécie les réalisations des projets qu’elle finance ou cofinance à travers le document de stratégie pays 2019-2023 pour le Burundi. Toutefois, le Burundi s’engage à initier des réformes économiques et sociales pour la croissance économique.
Avec un taux de mobilisation des ressources de 70%, la mise en œuvre dudit document a été jugée satisfaisante par la mission d’évaluation de cette Banque africaine de développement.
Cependant, la BAD soulève que la performance du portefeuille du secteur public enregistre un taux de décaissement moyen de 35,6 %, ce qui reste faible.
A travers ce document, 12 projets ont été approuvés dans des domaines de l’énergie, des transports, de l’agriculture, du social, et du secteur privé.
Selon le responsable pays de la BAD au Burundi, Pascal Yembiline, la mise en œuvre du document de stratégie pays 2029-2023 s’est déroulée dans un contexte marqué par des défis liés notamment aux effets des changements climatiques qui impacte sur les projets d’infrastructures, à la pandémie de Covid-19 et à l’invasion de l’Ukraine par la Russie qui ont exacerbé la vulnérabilité de l’économie du Burundi.
« Les ressources mobilisées ont permis le financement de projets et programmes en vue de mettre en place les infrastructures, indispensable de la résilience du pays face aux chocs et de renforcer les bases d’un développement durable et inclusif du Burundi », précise-t-il.
Le ministre des Finances, du Budget et de la Planification économique, Audace Niyonzima, fait savoir que le gouvernement du Burundi se félicite de l’achèvement du document de stratégie pays 2019-2023 qui arrive « au moment où le pays se tourne vers le développement et s’est formellement engagé dans un vaste processus de réformes économiques et sociales, destinées à booster la croissance économique et l’intégration régionale ».
Approuvé en 2019, le document de stratégie pays (DSP) du Groupe de la BAD pour le Burundi vise à aider le pays à faire face aux facteurs de fragilité, à réaliser une croissance inclusive et à renforcer la résilience de l’économie, tout en assurant la transition vers une économie verte.
Le document de stratégie pays 2019-2023 pour le Burundi s’est essentiellement appuyé sur deux piliers : appuyer le développement et la transformation de l’agriculture ainsi qu’améliorer les infrastructures de transport et d’énergie.
Il a permis de mobiliser environ 131 millions de dollars et deux projets phares sont en cours de préparation devant porter ce montant à 245 millions de dollars.
Selon la BAD, une assistance technique au secteur privé est prévue pour un projet de construction de deux centrales hydro-solaires hybrides, ainsi qu’une facilité de garantie des transactions au profit d’une banque privée, pour un montant total de 6 millions de dollars.
D’après cette banque, des discussions avec le gouvernement burundais ont déjà débuté pour permettre aux deux parties de s’accorder sur les domaines prioritaires du prochain document de stratégie pays pour 2024-2028.
Ce langage de bois est dépassé.Arrêtez de piller le pays!Les burundais veulent du concret,des infrastructures comme des routes,des ponts,des hopitaux,des aéroports etc.Le blablablah ne fait qu’irriteres burundais qui attendent depuis plus de 60 ans d’avoir un pays digne de ce nom.
Décaissement très faible: spéculations sur comment détourner les fonds. Les Projets sont connus, ce qu’il faut faire est connu, les ressources humaines et techniques ne manquent pas, mais on ne fait rien. Q.: On attend quoi? R.: Comment bien détourner le gros morceau !
Reka kunsesera agatabi. Nogushira mu bansi b’igihugu.