Les étudiants en 2ème candidature dans toutes les facultés et ceux de la première année à l’Institut des Sciences Appliquées(ISA) de l’Université du Burundi ont fait un sit-in devant le rectorat, au matin de ce 13 novembre 2012. Ils réclament la prise en compte de tous les amendements proposés dans le règlement du système BMD.
<doc6004|left>Les étudiants de la 2ème candidature accusent le recteur de ne pas avoir intégré les amendements apportés à l’article 129 parmi les 16 points qui ont été retouchés. « Nous sommes déçus parce que le recteur n’a pas respecté les décisions et les recommandations approuvées par le conseil d’administration », se lamente un étudiant de l’Institut Pédagogique Appliquée.
Cet article stipule qu’un étudiant qui reprend l’année en 2ème candidature, doit recommencer depuis la première candidature avec le nouveau système BMD. Il suit également les cours de l’année qu’il reprend toujours avec le système BMD. Par exemple, si l’étudiant est en première licence, il suit les cours des 1è, 2è, 3è années en même temps.
Après amendement de cet article par une commission technique, le conseil d’administration a décidé le 8 octobre de cette année que les cours dans lesquels le redoublant avait obtenu 14/20, ne seront pas repris. Mais les nouveaux cours et ceux qui n’ont pas été réussis seront étudiés.
Le même article stipule également que le conseil d’administration intercèdera auprès du ministère de l’Enseignement Supérieur pour valider, par ordonnance ministérielle, que les crédits des premières années réussies dans l’ancien système soient équivalents à ceux des années réussies dans le système BMD. « C’est le seul article qui n’a pas intégré les différents amendements », regrette Bernard Dusabe, étudiant en psychologie.
Les étudiants de la 1ère année à l’ISA, un institut qui n’existe plus avec le nouveau système BMD, veulent connaître où ils sont affectés. Selon certaines sources, ces derniers seraient inscrits pour le moment dans la Faculté des Sciences Agronomiques. Corneille Nininahazwe, étudiant en 1ère année à l’ISA, affirme que leur doyen n’assure que les affaires courantes : « Il nous a précisé qu’il ne s’occupe plus que des questions en rapport avec les cours. »
Selon ces étudiants, l’administration précise que cette mutation a été opérée en 2008. « Sur tous les documents académiques, on retrouve le terme ISA », s’étonnent-ils. Les autorités rectorales promettent de transmettre ces doléances des étudiants au niveau du ministère.