Il y a deux semaines, trois hommes armés se sont introduits au domicile de l’ancien chef des services secrets, reconverti en homme d’Eglise. Ses mystérieux « visiteurs » l’accusent de distribuer des armes et de soutenir Agathon Rwasa, ce qu’il dément vigoureusement.
Après plusieurs années d’exil en Hollande, dans quel cadre êtes-vous rentré au pays ?
Je suis rentré en 2011 pour deux objectifs : pour évangéliser et participer au développement dans le cadre de l’association Burundi Diaspora pour le Développement et l’Investissement (Buddi). C’est dans le souci d’inciter les Burundais de la diaspora à investir en termes financiers et en compétence que nous l’avons créée.
Comment jugez-vous votre sécurité ?
Elle est menacée. Trois individus armés se sont introduits chez moi le 13 janvier. Le premier s’est dirigé directement dans ma chambre à coucher, le second a inspecté ma maison, et le dernier s’est installé confortablement au salon pour contrôler si toutes les issues sont bloquées.
Quid de la police ?
Cette nuit-là, elle a dépêché chez moi quatre agents, mais le lendemain, ils étaient partis. J’ai fait aussi appel aux autorités chargées de la sécurité dans ce pays. Là où le bât blesse, c’est que la police n’a fait aucune investigation pour identifier ces malfaiteurs. Les premiers indices n’ont pas été recueillis auprès des personnes témoins. L’administration de Gihosha et la présidence de la République ont été saisies. Et une plainte auprès de la police judiciaire a été introduite. C’est incompréhensible que personne ne bouge le petit doigt quand un citoyen se dit menacé.
Seriez-vous au courant des mobiles de cette « visite » ?
L’un des trois malfaiteurs a dit à mon épouse que je suis accusé de distribuer des armes à la population. Ma préoccupation, lors des descentes, c’est le développement à travers l’investissement. La guerre avec les armes, c’est terminé ! Seule la guerre idéologique est de mise.
Selon une certaine opinion, votre association collaborerait avec Agathon Rwasa. Quelles relations entretenez-vous avec cet homme politique ?
Nous sommes des personnes issues de plusieurs tendances. Nous ne parlons qu’investissement. L’argent n’a pas de parti, ni de couleur. La seule idée qui nous préoccupe, c’est de voir comment des gens peuvent investir au pays de manière rentable. Si, lors des descentes, des personnes m’ont vu avec un proche d’Agathon Rwasa, et qu’elles en ont déduit que j’agis de connivence avec ce dernier, c’est archi-faux ! Je ne fais plus de politique depuis 1997. M. Rwasa, je l’ai rencontré pour la première fois à King’s Conference Center, il y a deux mois. C’est quelqu’un qui me l’a présenté au moment où je distribuais des invitations à des personnalités. Lui, il s’est souvenu de moi.
Pourquoi donc cette suspicion ?
Il y a un monsieur du camp Rwasa avec qui je fais des descentes. C’est un spécialiste dans le secteur de l’élevage. Il travaille avec moi en tant que spécialiste et représentant d’une organisation locale qui a des assises solides.
Et quelle interprétation en faites-vous ?
Cela fait partie de l’histoire des Burundais. Le Burundi est un pays fermé où des gens n’ont pas la chance de sortir, de rencontrer d’autres personnes, d’autres cultures. Le développement, c’est avec toute personne qui le veut.
Dans nos statuts, il est bien clair que le gouvernement reste notre premier partenaire, car on ne peut pas entreprendre des projets sans l’en informer. Toutefois, il ne peut pas nous dicter avec qui nous devons travailler.
Vous sentez-vous prêt à poursuivre vos projets ?
Je suis convaincu que des personnes mal intentionnées existent malheureusement partout. Mais ils constituent une minorité. L’Etat devrait faire un maximum d’efforts pour encourager la diaspora burundaise à investir son énergie, son temps, son savoir-faire et ses moyens au Burundi. Quant à ces trouble-fêtes et leurs commanditaires, ils doivent être appréhendés pour que les portes restent grandement ouvertes à la promotion du développement.
Mutima we urakoze ku nkebuzo yawe. Kandi irubaka. Gusa kimwe, wobaye muri cote ndimwo nawe wovugishwa! Ntegeera sha, kandi aha twohura twoyaga twonasangira. Mugabo vyongyeye ntumurindishe mumafuti a moins k mwoba mwarayasangiye. Birya vy intera.. Ca n a rien a voir! Ntunabikompare! Atsa gatoyi urabe. Wibaza ko abishe nyakwubahwa 93 bibaza ko vyogenda uko vyagenze! Gusa intera zaxpzize agaherere ni politik yo hanze yahereye kw ihanuka ry irya ndege kandi nubu … Zakuwe n umwe zizotahukanwa nuwundi (ni politik yo kuri telecommande). Utigize indebire muri footbal wpkwalinya 5 contre 11 !! Gusa amahoro n arame iwacu habe Suisse Afrikene. Kandi nawe urambe.
Ewe Barekebavuge, urashogikira akaheze. Uyo yakoreye iporona. We na yo impembo ni izo!! Ugasangwawiyumvira nkabo … Ubu uwowus.. yowumira. Pime, ntirwitaha basha. Ntuwuriko arabahendahenda wus… Twarashavuye basha, aha twibutse abacu n ivyacu!! N ubu ni hamwe ho gutiny umuriro mw ijuru, constitution n ibindi, nayo kujingitwa ntivyobura. Imana ihabw icubahiro. Ngo umuntu umwirukankana kera agashir ubwoba, twarabaye forme, ubu turarinda, nayo uwodukora mujisho … Reka tubane, n ijuru rirakenewe. We Audifax, personnelement ntaco wangiriye, jewe noje soleil au zenith. Mugabo abo wagokoreye, urabagabeko!! Uhirwe abe atabo, kandi iyi ni inkebuzo
Mutijima we,
Hahahaha, ndakunda ubugabo nkawe bwigira akaraha kojahe?! Aho usanga utarigeze urasisha n´umwampi ariko ehe, uriko urakokeza urwanko n´ishari contre umunyagihugu yiberey´aho. Naho yobaye mubi, abarugwanye babwigwa ko azoshikirizwa ubutungane. Niba wari uhari ku ntamba waravyumvise. Unyibutsa interahamwe mu 93-94 mu rwanda nizo zabwira abatarizo bose ngo isi izobarwako batazitondeye. Ego mama zarakoze ivyo muzishiima, none woba uzi abasigaye murizo, batishwe na kolera, canke na kabila ayo babonye??! Senga Imana yawe sha iguhe akarasiyo, wuzuze inyaga atawe wanduranijeko, noyo uwoguhenda n´uwokubwira ngo: ubunini bw´amabinga butuma isiha irinda ubuhiri.
Mbega none ntawukigira des connaissances mu ba DD no muri FNL canke Uprona… ? Burya à force de crier au loup, on finit par un créer un. Imbunda abarundi benshi barazi kuzikoresha. Le problème nuko ubu rwosubira kwaka, vyorusha ivyo twabonye kuko na FDN canke Police zokwigaburamwo ibice vyinshi. Ne jouez pas avec le feu!
Sinkuzi ntunzi mugabo niwaba ufise des agenda caches surtout politiques detournes uribuka uyu mwibutsa ngo amasr yakera nt… Hari benshi bahoze bakakae ubu baratekereje. Mgabo niwagasheta, ziragufyeta!! Harya amaso ni menshi, ntuzi iyo twavuye (peut etre iyo wari wadusize), sinkuzi nayo nomenya ko harico wakoze ngo mbone auo nabonye, noje nemye, soleil au zenith!! Tekereza urambe canke ube mandela, hahahaha
J’ai l’impression que ce Audifax veut tout simplement qu’on se souvienne de lui comme s’il avait été quelqu’un de très important dans ce pays. N’atekereze canke yisubirire Hollande. De toutes les façons nta mateka meza afise mu Burundi, ahubwo yari akwiye kwinumira ntihagire n’uwumenya ko yagarutse kuko nkubu hariho abo yibukije ko ari ngaha kandi batanezerewe na gatoyi!
Cher anonyme,ntuyivugije uyiciye umurya. Uti ni asubire mu buhungiro? Geza aho,ntihagire uwuhakwifuriza nawe. Igihugu ni ica beneco,kandi na Audifax arimwo. Ivyo bibi umwagiriza jewe ntavyo nari bwumve. Ubwo ntumuhora ubwoko bwiwe? Bikaba ari uko cira birarura. Ariko ivyiza vyinshi ndazi ko yabikoze. Seulement, il faut qu’il ait les pieds sur terre. Il doit savoir qu’il y a une ligne infranchissable dans toute chose, meme pour se faire remarquer.
Cher Audifax,
Bien des gens ont déjà usé de cette manière de propagande en disant qu’ils sont menacés par tel ou tel autre, alors qu’en réalité, ils ne veulent que faire parler d’eux. Quid novi? Je te croises pratiquement tous les jours depuis que tu es de retour. Ne t’ai-je même pas vu en compagnie du patron d’une des polices d’ici au Burundi? En réalité, ta présence au pays n’a pas pu être remarqué comme tu l’aurais préféré. Ceci étant une chose qui t’a sans doutes irrité jusqu’au haut point. Du coup, tu crées des montages pour qu’on te remarque. C’est ton droit, mais je crois que tu as franchi le rubicond.
Si la Police n’a pas maintenu ses hommes chez toi, c’est qu’elle n’a pas été convaincue par tes dires.
Homo sum, humani nihil a me alienum puto.
Ce criminel des années sombres de notre histoire qu’est ce qu’il revient encore nous raconter?
Tu ne peux en aucune manière comparer Adolphe avec ce fameux ODIFAX . Il se sent tout simplement ridicule pour n »avoir rien contribué à la révolution qui a donné la parole au peuple maltraité par les Ex FAB de l’Uprona. Comme tous les autres dirigeants du Frodebu, Il croyait agiter les gens en évoquant son ancienne fonction mais il oublie completement qu’il a pris le chemin qui lui a emmené dans des pays où les gens ne font que parler après avoir mangé des humburgers . Comme chef des rensegnements, il n’a jamais été capable de défendre sa nation,se défendre lui même Ou son président.
Et pourtant, Adolphe , quand il quitta la documentation , c’était pour libérer son peuple et de par son abnegation, aujourd’hui tout Burundais s’ en réjouit excepté ceux qui ont toujours endeuillé ce pays.
Adolphe a fait un travail louable et est rentré gaillardement sous les applaudissements des Banyagihugu ce qui lui a fait devenir lui et ses compagnons des héros vivants. Et je peux parier que Adolphe n’est pas prêt à fuir comme l’a fait Odifax !
@ iwacu , pourquoi des articles pareils? Parler de ces personnes là c’est leur donner une valeur qu’ils ne méritent pas.Cher compatriote, Ne jamais comparer des zéros avec des héros.
Condoléances cher Audifax, notre ami burundo-hollandais. Ton indépendance ne manquera jamais de créer des jalous au sein du pouvoir actuel. Peut-être le pire est même à venir. Demain on vous accusera de rouler pour RWASA du seul fait d’être natif de Bujumbura rural. Quant à ces malfaiteurs introduits dans ta maison jusque dans la chambre à coucher, il est possible qu’ils soient des membres de la milice présidentielle envoyés faire la reconnaissance de tous les lieux. Mais, monsieur Audifax, sois calme, tranquillise-toi. Tu auras constaté que le régime du Cndd-Fdd a déjà dépassé les limites du tolérable en matière de violation des droits humains. Imagine combien le petit citoyen lambda vit la terreur des miliciens dans les villages éloignés de Bujumbura.
Merci Barekebavuge uri Intwari mais hari ho abandi babifashe ukundi. Abo nabo barazwi ngira yababujije ikiremve>>> Nibaza ko bashize inyota>