L’ancien premier vice-président et actuel vice-président du Sahwanya-Frodebu comparaît, ce lundi 24 février, devant la Cour anticorruption. Me Raphael Horumpende affirme que la défense est prête à prouver l’innocence de leur client. Une inquiétude, cependant : Joséphine Nzeyimana, la femme arrêtée avec M. Bamvuginyumvira dans la soirée du 5 décembre 2013 reste introuvable pour le moment. « Le ministère public pourrait alléguer de son absence au prétoire pour demander une remise, synonyme de prolongation du calvaire de notre client », pressent Raphael Horumpende.
La défense de l’homme politique est présidée par Me Fabien Segatwa, assisté de Me Raphael Horumpende, Antoine Nzobandora et Lambert Nsabimana, tous du barreau de Bujumbura.
Pour rappel, Frédéric Bamvuginyumvira est en détention préventive, depuis 9 décembre 2013. Il est poursuivi par le ministère public pour corruption active, infraction punissable d’une servitude pénale de 10 ans au plus. La société civile, la presse indépendante, les confessions religieuses, l’opposition politique parlent d’un procès politique.
Monsieur Bamvu s’est fait coincer politiquement par un acte, certes délictueux, mais tout à fait anodin. Politiciens, dans vos faits et gestes, faites attention! Bamvu énervait le pouvoir par une certaine rhétorique politique d’une arrogance inadmissible pour le pouvoir. Mal lui en a pris!
Oya vraiment, harageze ko bamurekura. N’aho yoba yarakoze ivyo bamawigiriza, ubu hararenze, n’atahe iwiwe
emprisonner quelqu’un, Est-elle la meilleure stratégie de punir? Emprisonner un homme d’honneur d’u parti politique d’honneur comme FRODEBU qui a tout abandonné pour la réussite des roberts, ça donnera l’honneur aux politiciens burundais? Laisse la liberté aux autres, soient reconnaissant!!!!