• Les opposants qui sont à Arusha, en Tanzanie ont 48 h depuis ce vendredi pour peaufiner une feuille de route à base de celle de Kayanza et celle d’Entebbe.
Pour Pancrace Cimpaye, l’opposition constitue un bloc. C’est un grand avantage, un atout. « Nous espérons qu’à l’issue de cette rencontre le facilitateur sera content du travail effectué et que la crise va trouver solution. »
Marie-Louise Baricako, du Mouvement des femmes et des filles pour la paix et la sécurité se dit déçue par l’attitude des chefs d’Etat de l’EAC qui n’ont pas soutenu la facilitation, et ne se sont pas engagés pour la paix au Burundi. « Ils voient bien les hésitations du gouvernement, mais n’ont pas osé dire au gouvernement ce qu’ils voulaient, ce qu’ils pensaient. C’est étrange de dire que c’est une dernière session alors qu’il n’y a jamais eu de véritable session de dialogue».
Juvénal Ngorwabusa, président du parti MRC demande quant à lui que les Etats de la sous-région prennent en main la question burundaise.
• L’Union européenne a renouvelé jusqu’au 31 octobre 2019, les mesures restrictives prises à l’encontre du Burundi. Ces mesures consistent en une interdiction de pénétrer sur le territoire de l’Union européenne et en un gel des avoirs qui concernent quatre personnes dont les activités ont été considérées comme compromettant la démocratie ou faisant obstacle à la recherche d’une solution politique à la crise burundaise. L’UE se dit vivement préoccupée par la situation des droits humains au Burundi qui nuit à toute initiative de réconciliation, de paix et de justice et affirme que seul un dialogue débouchant sur un consensus, dans le respect de l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation de 2000 et de la Constitution du Burundi, permettra de trouver une solution politique durable dans l’intérêt de la sécurité et la démocratie pour tous les Burundais.
• Désormais, la Commission vérité et réconciliation couvrira la période du 26 février 1885 jusqu’en 2008, conformément au projet de loi adopté par l’Assemblée nationale ce 25 octobre 2018.
L’association pour la mémoire et la protection contre des crimes internationaux, Amepci Gira Ubuntu s’en réjouit et recommande la consultation des archives.
Pour le vice-président de l’AC Génocide Cirimoso demande au gouvernement de coopérer avec l’ONU pour trouver des preuves sur les crimes commis pendant la période coloniale.