• L’ombudsman burundais indique recevoir 66 plaintes de la part de la population par semaine. Une déclaration faite par Edouard Nduwimana à l’assemblée nationale alors qu’il rendait son rapport de l’année dernière. Il indique que plusieurs décisions sont prises sans tenir en compte le bien de la population. L’ombudsman donne l’exemple des expropriations pour cause d’utilité publique qui ne s’accompagne pas d’indemnité. Il indique avoir reçu 2105 dossiers l’année dernière.
Le président de l’Assemblée nationale, Pascal Nyabenda appelle l’institution de l’ombudsman de prendre les devants pour proposer la révision de la loi sur les expropriations pour cause d’utilité publique. Il indique que le gouvernement pourrait trainer des pieds dans la confection de ce projet de loi, d’où l’utilité de l’implication de l’ombudsman.
• Les crédits bancaires accordés aux acteurs du secteur agricole sont moins élevés alors que les agriculteurs représentent 80% de la population. Selon une étude faite et présentée par Janvier Désiré Nkurunziza, professeur en économie à l’université d’Oxford. C’était au cours d’une conférence débat sur la promotion des banques au développement du Burundi organisée par l’Association des banques et établissements financiers.
Le président de l’Association des banques et établissements financiers, Audace Bukuru estime que le secteur agricole est très délicat vu les changements climatiques. Mais il promet d’innover pour faciliter les acteurs de ce secteur clé du développement du pays.