•La burundaise Marguerite Barankitse, représentante de la maison shalom était en lice pour le Prix Nobel de la paix qui a été attribué au président colombien Juan Manuel Santos, lauréat pour l’accord de paix négocié avec les FARC. Selon Maggy, « le fait d’avoir été nominée est un honneur pour les burundais et pour le pays ». Elle exhorte les burundais à militer pour la paix et à bâtir le Burundi.
•Le Burundi se retire de la cour pénale internationale. L’annonce faite par le premier vice-président Gaston Sindimwo après le conseil des ministres tenue ce jeudi 6 octobre 2016. Après approbation, ce projet de loi de retrait à la CPI été envoyé par le gouvernement ce vendredi à l’assemblée nationale pour analyse et adoption.
Selon Tatien Sibomana porte-parole du parti Uprona non reconnu par le gouvernement « ce retrait n’affecte en rien la poursuite d’examen des affaires que la CPI avait déjà commencé à étudier avant que le retrait ne prenne effet». Pour Tatien Sibomana « le fait de se précipiter à se retirer de la cour pénale internationale prouve que le gouvernement burundais veut protéger certaines personnes et dommage, cela ne sera pas possible.» indique-t-il.
•Projet de loi portant création d’un corps des volontaires nationaux du Burundi étudié au conseil des ministres ce jeudi. Alors que des spéculations vont bon train sur ce corps des volontaires nationaux, Le ministère en charge de la jeunesse tranquillise « c’est un projet déjà en cours qui aide les jeunes chômeurs en mal d’expérience à bénéficier des stages dans différentes institutions et entreprises du pays», indique Alice Nduwimana, la coordinatrice du projet.
• Une femme présumée trafiquante et quatre jeunes filles présumées victimes d’un trafic humain sont détenues au cachot de la police de Rumonge depuis le début de cette semaine. Originaires des provinces de Karusi, Gitega et Bujumbura rural, elles tentaient d’embarquer vers la petite ville de Baraka située au sud Kivu en République Démocratique de Congo. Selon la police judiciaire à Rumonge, les enquêtes se poursuivent pour établir les responsabilités. Pour la plupart d’observateurs interrogés, ce phénomène risque de s’amplifier au Burundi compte tenu de la pauvreté sévissant dans plusieurs familles. «Elle pousse aujourd’hui des jeunes burundaises à devenir des travailleurs migrants».
« ce phénomène risque de s’amplifier au Burundi compte tenu de la pauvreté sévissant dans plusieurs familles. »
Pourtant, les gens disent, de mauvaise fois, que ces qui sont en dehors du pays ont fui l’insécurité.