• Le Canada se dit inquiet suite aux déclarations du président Pierre Nkurunziza à propos des mandats. «L’Accord d’Arusha et la Constitution limitent le président à deux mandats de cinq ans chacun », a rappelé Stéphane Dion, ministre des Affaires étrangères du Canada, ce jeudi 5 janvier.
Le numéro Un burundais avait déclaré vendredi dernier qu’il ne compte pas se désister si le peuple lui réitérait sa confiance en lui demandant de se représenter de nouveau. «J’ai fait le serment en conformité à la décision de la Cour constitutionnelle. Cependant, la justice n’est pas supérieure au peuple», a tenu à préciser le Chef de l’Exécutif burundais.
Selon chef de la diplomatie canadienne, le président burundais a manifesté son intention de modifier la Constitution pour obtenir un quatrième mandat en 2020. Il estime que les propos tenus, par le président de la République, au sujet d’un probable quatrième mandat ne peuvent qu’aggraver l’instabilité et empêcher une solution politique durable à la crise que le pays traverse.
Le porte-parole adjoint du président de la République parle d’ingérence et rappelle que le Burundi est un pays souverain : « Qu’ils nous laissent organiser les élections de 2020. Le président Nkurunziza n’a pas déclaré sa candidature. Il a tout simplement dit qu’il ne peut pas se dérober aux sollicitations des Burundais», a indiqué Claude Karerwa Ndenzako.
• 4 maisons détruites et des champs de bananiers ravagés, tel est le bilan d’un tourbillon rare en forme de trombe survenu ce jeudi 5 janvier dans l’après-midi sur la colline Budaketwa, en commune Mabanda dans la province de Makamba au sud du Burundi. C’était suite à une pluie orageuse.
Le gouverneur de cette province du sud du Burundi, Gad Niyukuri affirme que les familles touchées ont déjà reçu une aide dont des tôles ondulées pour la toiture de leurs maisons.