• L’ONG locale militant pour la bonne gouvernance Parcem indique qu’il n’y a pas encore eu de rapport des Etats généraux de la justice, 4 ans après leur tenue. Un évènement qui devrait être considéré comme un tournant dans l’histoire de la justice burundaise.
Selon Faustin Ndikumana, la justice est un secteur fondamental dans la vie d’une nation. Il précise qu’il y a manque de confiance entre les institutions intervenant dans la justice.
Le président de Parcem revient également sur les meilleures leçons qui avaient été mentionnées au cours de ces Etats généraux comme l’indépendance de la magistrature. Il demande qu’il y ait appropriation des recommandations tirées des Etats généraux de la justice tenus en 2013.
Le ministère de la Justice indique que ce rapport est déjà sorti. D’après la ministre Aimée-Laurentine Kanyana, des actions tirées des recommandations sont déjà en cours d’exécution même s’il y a manque de budget.
• Le Ministère de l’Intérieur demande aux réfugiés burundais se trouvant en Tanzanie de patienter pour que la question de leur rapatriement soit bien analysée par les concernés. Une rencontre tripartite entre des délégués du HCR, de la Tanzanie et des représentants du gouvernement burundais est prévue sous peu.
Le porte-parole dudit ministère indique que les autorités tanzaniennes comptent s’enquérir de la situation prévalant dans différents camps des réfugiés burundais auprès du HCR pour trouver solution à leurs problèmes.
Selon Thérence Ntahiraja, si ces réfugiés décident unilatéralement de rentrer, ils perdraient tous les avantages liés au rapatriement organisé.
• La Chine a promis un don de 190 mille décodeurs pour le Burundi dans le cadre du passage de l’analogique au numérique. Selon le ministre chargé de la Communication, il s’agit d’un don de 14 millions de dollars de la part du gouvernement chinois.
Ces décodeurs seront distribués à la population. Cependant, certains députés s’inquiètent sur le nombre de ces décodeurs, car selon eux, ce nombre est insuffisant vu le nombre des burundais qui possèdent des poste téléviseurs.
Le ministre Nestor Bankumukunzi explique qu’ils seront donnés à ceux qui n’ont pas de moyens. «En collaboration avec le ministère de l’Intérieur et de l’administration à la base, on est en train de faire un recensement de ceux qui méritent ces décodeurs en tenant compte de leurs moyens».
Pour le ministre de la Communication, les enquêtes menées estiment qu’environ 500 mille ménages possèderaient un poste téléviseur au Burundi, d’où les inquiétudes exprimées par les députés.