• Le président du parti FNL, Jacques Bigirimana accuse le premier vice-président de l’Assemblée nationale de distribuer les armes dans la population. Il fait savoir que lorsqu’Agathon Rwasa se dit menacé, il faut s’attendre au pire. Il lui demande de quitter les institutions. « Il se dit opposant alors qu’il est dans le gouvernement. C’est contraire à la Constitution»
Agathon Rwasa indique que ce n’est pas surprenant que Jacques Bigirimana tienne de tel propos. Selon lui, c’est dans la lignée des propos diffamatoires du parti Cndd-Fdd dont Bigirimana est le sbire. Il recommande plus de retenu au lieu d’allumer le feu dans le pays.
• La Commission nationale indépendante des droits de l’Homme Cnidh appelle la Cour pénale internationale CPI de clôturer l’examen préliminaire sur le Burundi qu’elle a commencé le 25 avril 2016. Le président de ladite commission indique que parmi les crimes commis au Burundi, aucun ne peut être géré par les juridictions burundaises.
Lambert Nigarura, membre du collectif des avocats qui représente les 800 familles des victimes qui ont saisies la CPI déplore les propos de la Cnidh. « Deux ans viennent de s’écouler depuis avril 2015, sans que la justice burundaise n’est fait son travail. »
• 22 familles de plus de 73 personnes du camp de réfugiés de Lusenda, en République démocratique du Congo aspirent à rentrer au pays. C’est du moins les propos du représentant des réfugiés de ce camp, Emmanuel Ntirampeba indique que ces derniers étaient censés revenir le 27 juillet. « Ils étaient plus que ça à vouloir rentrer. Certains se sont désistés pour plusieurs raisons, notamment l’insécurité. »