• Le collectif des survivants et victimes du génocide des hutu de 1972 ont présenté à la Commission vérité et réconciliation un document contenant les témoignages sur les massacres commis au Burundi depuis l’année 1962.
Frédéric Nzeyimana, le président de ce collectif a déclaré qu’en plus du document, une pétition a été jointe demandant aux Nations unies de reconnaitre les massacres des hutu de 1972 comme un génocide, avec des faits a l’appui et l’inventaire de toutes les lois qui ont été violées à l’époque.
Mgr Jean Louis Nahimana, président de la Commission vérité et réconciliation a quant lui fait savoir à ce collectif que le fait de déposer ce document d’enquêtes ne suffit pas. Selon lui, cette Commission aura besoin d’une phase de lecture et d’analyse de données pour quelques éclaircissements.
• « Le président Pierre Nkurunziza doit garder son statut de médiateur au sein du Cndd-Fdd pour les élections de 2020 car au sein du parti il y a de personnes qui cherchent à divisent ce parti. » C’est la demande du président de l’Assemblée nationale, Pascal Nyabenda lors de l’action de grâce deux ans après l’annonce de la candidature de Pierre Nkurunziza pour la présidentiels de 2015.
Le président de la République a pour sa part mis en garde ceux en garde contre des traitres au sein du Cndd-Fdd et qui sont en train de se préparer fomenter des complots contre le parti et contre le pays. « Leurs plans vont être déjoués. »
• L’organisation qui milite pour la bonne gouvernance, Parcem indique qu’il y a un flou quant à la destination de l’argent versé par les personnes à la recherche des permis de conduire biométriques.
Le président de cette organisation, Faustin Ndikumana indique qu’en principe, selon la loi, cette somme devrait être récoltée par l’Office burundais des recettes, Obr. « Pourtant, l’argent passe par un compte de quelqu’un qu’on ne connait pas. »Il demande plus de clarté dans cette affaire.
Le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye indique pour sa part que la moitié de la somme collectée pour un permis de conduire va directement alimenter les caisses de l’Etat. Une autre moitié vers l’entreprise qui a confectionné ces permis de conduire