• Le Burundi s’est définitivement retiré de la CPI, ce 27 octobre 2017.
La justice burundaise affirme qu’elle va redoubler de vigilance pour lutter contre les bavures au sein de cette institution. Il s’agit notamment d’emprisonnements gratuits ainsi que des jugements qui traînent en longueur. Le procureur général de la République, Sylvestre Nyandwi demande aux administratifs ainsi qu’aux corps de défense de sécurité de coopérer avec la justice. Sylvestre Nyandwi tranquillise. Les crimes de guerre, crimes contre l’humanité ainsi que le crime de génocide, s’il s’avère qu’ils ont été commis, seront punis par la justice burundaise.
• L’ancien président de la République, Domitien Ndayizeye qui a ratifié le statut de Rome, assure que se retirer de la CPI n’accorde pas la latitude à commettre des crimes. D’autres juridictions peuvent s’en charger. Domitien Ndayizeye parle d’un aveu de culpabilité. Il estime également que le gouvernement perd la confiance de la population et de la communauté internationale.
• Armel Niyongere, un des avocats des familles qui ont porté plainte à la CPI, assure que même après le retrait du Burundi du statut de Rome, la CPI sera toujours compétente d’ouvrir une enquête.
Il tranquillise les familles des victimes et les appelle à continuer d’envoyer les dossiers à la CPI.
• Selon l’expert en droit international, professeur aux Etats unies d’Amérique, Charles Kambanda indique qu’avec le retrait de la CPI, l’éventualité d’une saisine est celle du Conseil de sécurité. Force est de constater qu’avec le véto de la Chine et la Russie qui soutiennent le Burundi, cette saisine risque d’être difficile.
• Léocadie Ngenzirabona, 83 ans, a été tué à l’aide d’une machette par un certain Fréderic Macumi, 35 ans. Cela s’est passé sur la colline Kibuye, de la commune Kiremba, ce jeudi 26 octobre.
L’auteur du crime est un malade mental. Il failli être lynché par la population après le crime. Selon la police, il a subi des coups et blessures graves et a été évacué à l’hôpital.