• Les enquêtes complémentaires du Parquet de la mairie de Bujumbura se sont poursuivies dans l’affaire de l’assassinat du Général Adolphe Nshimirimana ce jeudi 25 novembre à la prison de Gitega. Les avocats de la défense dénoncent de nouvelles chefs d’accusation dans ce dossier qui pourtant avait été clôturé par le Tribunal de Grande Instance de Ntahangwa. Ces nouvelles accusations font état de trois morts et trois blessés.
• Des coups de feu nourris ont été entendus le matin de ce vendredi 25 novembre dans le quartier Mutanga-Nord, de la Zone Gihosha en commune Ntahangwa en mairie de Bujumbura. La traque de trois voleurs par la police est à l’origine de cette fusillade.
Les voleurs venaient de commettre un forfait au quartier Gihosha Rural. Cette traque s’est soldée par l’arrestation de ces voleurs. Ils sont détenus au poste de police de Gihosha. Les enquêtes sont en cours pour savoir où ils venaient de voler pour procéder à la restitution des biens trouvés sur eux.
• Le gouvernement du Burundi dénonce le rapport des organisations qui militent pour les droits de l’Homme, Fidh et Ligue Iteka. Rapport intitulé «Burundi, répression au dynamique génocidaire», faisant état de graves violations des droits de l’Homme.
Pour le porte-parole du Gouvernement, Philippe Nzobonariba, le titre lui-même est révélateur de l’état d’esprit de ces organisations «qui ne sont jamais distancés des autres organisations politiques qui se sont données pour mission de déstabiliser les institutions démocratiquement élues».
Selon lui, «ce rapport est une compilation d’autres rapports biaisés déjà produits sur le Burundi que le Gouvernement a dénoncé».
• L’observatoire national pour la lutte contre la criminalité transnationale, ’’ONLT-Où est ton frère’’, donne un bilan de plus de 2.300 de filles et femmes burundaises qui subissent un traitement inhumain et dégradant essentiellement en Arabie Saoudite et à Oman depuis 2015.
Le président de cet observatoire Me Prime Mbarubukeye condamne ce trafic humain en cette journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes.
Il demande au Gouvernement burundais de travailler en étroite collaboration les Nations Unies afin de ramener ces femmes traitées abusivement.
• «Plus de 140.000 personnes par an bénéficient des services de soin de l’Association Burundaise pour le Bien Etre Familiale, Abubef», indique le Secrétaire exécutif de cet organe, Donavine Uwimana à l’occasion de son 25ème anniversaire.
A cet effet, plusieurs stands ont été montés pour mettre en lumière les services de l’Abubef. Des stands pour l’explication de la mission de l’association, un stand de planification familiale, un stand Santé mère-enfant et un stand du dépistage VIH.