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Au sommaire de l’édition de ce vendredi 24 mars 2017 du journal ‘Amakuru y’Iwacu’

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24/03/2017 Edition : 1

Université du Burundi : un règlement académique décrié

• Les étudiants de la 1ère candidature de l’Université du Burundi sont en grève depuis ce vendredi. En cause, la bourse de 2 mois qui tarde à leur parvenir. « Nous sommes en train de mourir de faim. » Ils demandent à l’Université du Burundi de débloquer la situation.

Interrogé sur ce retard, le directeur de la Régie des œuvres universitaires, Anatole Nzinahora tranquillise : la bourse a été débloquée de la BRB et acheminé à la Poste. « D’ici lundi, ils vont commencer à percevoir leur argent.

• les étudiants de l’Université du Burundi ont lancé un préavis de grève adressé au président de la République du Burundi. La suspension des activités académiques est prévue d’ici ce 05 avril.

Dans cette correspondance, ces étudiants demandent l’abrogation du décret no 100/18 de la 01/02/2017, portant réorganisation du système de gestion des bourses d’études et stages instaurant le régime de prêt-bourse. « Cette mesure a pour conséquences la discrimination des étudiants des familles pauvres, la division des étudiants et la réduction massive des intellectuels qualifiés au Burundi. »

La présidence de la République demande à ces étudiants de se ressaisir. Le porte-parole, Jean Claude Karerwa indique que régime de prêt-bourse est une solution qui est l’émanation de plusieurs concertations des différents acteurs face au problème de l’Université. « Cela se fait dans les pays occidentaux et africains, notamment le Kenya. Le Burundi n’est pas plus riches que ces pays », a indiqué le porte-parole du président. »

• le Commissariat général de la cour anti-corruption recommande la mise en place d’une loi qui aiderait à la traque des biens mal acquis. Selon l’officier de brigade spéciale anti-corruption, Evelyne Indutiravyose la loi en place leur permet seulement de traquer et emprisonner les personnes qui se sont rendues coupables des crimes tels que le détournement, le blanchiment, etc. mais sans toutefois toucher aux biens c’est à dire les maisons, les voitures, etc.

La ministre de la Justice Aimée-Laurentine Kanyana, fait savoir que des projets de loi sont en cours pour pallier ces défis. « Qu’à cela ne tienne, le code pénal en vigueur permet de poursuivre les personnes et les biens mal acquis. »

• « les hôpitaux et dispensaires ont diagnostiqué plus de 7500 cas de tuberculose au Burundi en 2016, parmi eux, plus de 4300 cas de tuberculose qui contamine», indique la ministre de la Santé, Josiane Nijimbere. Elle indique que plus de 90% de cas ont été soignés et guéris. la ministre de la Santé fait savoir qu’il est difficile d’en finir avec cette maladie. Les personnes vulnérables sont essentiellement les enfants et femmes, les malades du sida et du diabète, les réfugiés et les prisonniers.

BRB

Forum des lecteurs d'Iwacu

1 réaction
  1. NIYOYANDEMYE

    Le pre-bourse!il n,est pas du tout mal de subsitituer la bourse par d,autre forme d,aide mais non d,emprunt.

    la bourse quant a elle suffit moins pour couvrir la vie de l,etudiant d,aujourd,hui surtout celle de la Mairie de Bujumbura ou les prix des denrees alimentaire,des eaux,des loyes, et d,autres besoins haussent d,heure a heure.

    Elle leur parvient aussi apres une tenue de compte de plus de 2000fbu alors que la tenue normale montee jusqu,a 900fbu seulement.

    Si j,etais mieux place pour faire parvenir ma voix aussi loin que possible,j,aurais demande a S.E Pierre NKURUNZIZA de faire a ce que le pret bourse soit un droit pour tout etudiant et de montrer les modalites et les financiers de ce dernier ,bien qu,ils affirment etre incapable d,octroyer la bourse a leurs etudiants.

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