• La ministre de la justice indique que les magistrats burundais sont capables de statuer sur les affaires référées devant la justice. Selon Aimée Laurentine Kanyana, ces hommes qui disent le droit ne devraient pas être complexés par les mauvaises langues qui assurent que la justice burundaise n’est pas indépendante et qu’elle ne fait pas son travail. Pour la ministre, les Burundais ont fait les mêmes écoles que ceux qui les dénigrent. Elle l’a déclaré à l’occasion de la rentrée judiciaire qui a eu lieu à l’hémicycle de Kigobe ce vendredi. Le procureur général de la République a quant à lui a prié les Burundais de ne rester serein.
Le président de la République assure que les moments durs auxquels la justice fait face sont identiques à ceux traversés par d’autres institutions étatiques avant elle, ayant le but d’arracher au Burundi son indépendance. Pierre Nkurunziza tranquillise la justice burundaise : elle va gagner cette bataille comme les autres institutions l’ont fait.
• Un cadavre non identifié a été retrouvé pendu sur un manguier dans une forêt. Cela s’est passé sur la colline Mugara de la commune Rumonge, le matin de ce vendredi. Ce corps sans vie est le quatrième retrouvé dans cette localité dans la période de trois mois. Ses habitants demandent des enquêtes abouties pour statuer sur la qualification de ces crimes. Histoire de savoir si ce sont des meurtres ou des suicides.
• Un cadavre d’un homme adulte non encore identifié vient d’être trouvé sur les rives du Lac Tanganyika au environ du snack bar communément appelé Kumase. C’est dans la mairie de Bujumbura.
• « Le budget de l’Etat sera financé à hauteur de 100% par des ressources propres », les propos du ministre des finances, Domitien Ndihokubwayo. Cela au moment où celui de 2017 était financé à 70,3 % sur des ressources internes.
Cette déclaration a été faite lors d’un atelier de 2 jours qui a réuni les cadres de ce ministère ainsi que les chefs de services de l’Etat chargés de la collecte des ressources financières à Ngozi. Atelier a porté sur les réflexions sur les mécanismes appropriés de la politique et de l’administration fiscale afin de mobiliser davantage des ressources servant à financer les besoins du gouvernement pour un développement durable.
Pour l’organisation qui milite contre la corruption et les malversations économiques, Olucome, vouloir s’autofinancer à hauteur de 100%, c’est un acte suicidaire. Le président de cette organisation, Gabriel Rufyiri recommande au gouvernement de régler la crise financière par la solution de la crise politique à travers le dialogue avec les différents protagonistes au conflit.