
• La session du dialogue inter-burundais à son deuxième jour a eu lieu ce vendredi à Arusha en Tanzanie. Dans son discours, le facilitateur a demandé le respect de l’Accord d’Arusha. Benjamin Mkapa a également indiqué que ce n’est pas le moment propice à l’amendement de la Constitution, l’instabilité politique oblige.
Mkapa a reçu les politiciens burundais qui ont répondu à son invitation par groupe d’affinités. L’ancien président tanzanien leur a fourni des documents de travail avant de recueillir leurs propositions sur les huit points à l’ordre du jour.
Le secrétaire général du parti Cndd-Fdd a indiqué avoir répondu à l’invitation de Mkapa pour dire aux Burundais en exil de rentrer au pays. « Le Gouvernement burundais est prêt à passer l’éponge et à pardonner.»
• Le Comité permanent des affaires étrangères et du développement international du Parlement canadien déplore la dégradation la dégradation de la situation politico-sécuritaire au Burundi.
Dans son rapport, le comité recommande au gouvernement Canadien de surveiller l’évolution de la situation des droits de la personne au Burundi, en ce qui concerne le respect des différences ethniques, et à réagir à toute escalade de rhétorique à forte connotation ethnique.
Il exige du gouvernement du Canada la fourniture d’aide financière et politique aux organisations de la Société Civile du Burundi.
Le rapport recommande également d’élaborer un plan d’action à l’appui des initiatives de réinstallation de demandeurs d’asile burundais au Canada, et de maintenir l’actuel moratoire sur la déportation vers le Burundi de demandeurs d’asile jusqu’à ce qu’un règlement politique de la situation soit jugé viable.
• Le chef de zone de Musaga, Antoine Rumeyesto affirme que les conflits du non-paiement des loyers représentent 85% des litiges reçus par la zone. Il précise avoir reçu 74 cas durant l’année dernière. Le tribunal de résidence Musaga a enregistré environ 200 cas ces deux dernières années.
Les locataires indexés font savoir qu’avec la crise et la pauvreté, ils ne parviennent plus à honorer les engagements à leurs bailleurs.
• L’Ordre Français du barreau de Bruxelles a accepté la demande d’inscription d’Armel Niyonkuru au barreau sur la liste B des membres associés.
Il remercie le barreau pour l’accueil. « Malgré la volonté du gouvernement burundais de m’empêcher de représenter les victimes, je vais pouvoir continuer d’exercer. »
Cela intervient après qu’il ait été interdit d’exercer au Burundi, selon le ministère de la Justice.