• La Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI projette que le référendum constitutionnel aura lieu au mois de Mai, en 2018. Pierre Claver Ndayicariye, Président de la CENI l’a déclaré ce vendredi lors d’une réunion avec les partenaires électoraux. Cette commission a lancé l’ouverture du dépôt des candidatures des dossiers aux postes des commissions électorales provinciales indépendantes CEPI à partir de ce vendredi. La date limite de ces dépôts est prévue pour le 20 Décembre.

• Les anciens chefs d’Etat ne vont plus siéger au Sénat si la révision de la Constitution est adoptée par le référendum en cours. La disposition statuant sur leur siège au sénat a été retirée dans ce projet de Constitution. Autre modification concerne la non extradition de tout burundais
• La campagne de sensibilisation référendaire est un projet du gouvernement. Pour le porte-parole du ministre de l’intérieur, Thérence Ntahiraja, cette campagne n’est pas celle des partis politiques. Il met en garde ceux qui voudront faire une contre-propagande et ajoute que le choix de chacun se fera le jour du vote.
• Pour Evariste Ngayimpenda, de la coalition Amizero y’abarundi, ce n’est pas le moment opportun pour une révision de la Constitution. Selon lui, il fallait d’abord en finir avec les problèmes qui hantent le pays avant de l’envisager.
• Les expatriés ne sont plus autorisés d’organiser des ateliers de formations à l’intérieur du pays sauf sur dérogation du ministre. C’est du moins le contenu d’une correspondance du ministre de l’intérieur adressée aux gouverneurs de provinces. Il fait savoir que tous les thèmes à développer lors des différents ateliers doivent se référer à la politique nationale et aux orientations du gouvernement du Burundi.
Dans cette correspondance, Pascal Barandagiye demandent aux gouverneurs de veiller à ce que ce genre d’activités soit désormais animé par les Burundais et en Kirundi.
Il a également tenu à rappeler l’interdiction pour une ONG d’effectuer des visites, l’organisation des ateliers et autres activités des ONGs étrangères sans l’autorisation du ministre ayant en charge le secteur dont relève l’activité.