• Le ministère de la sécurité publique affirme que des agents de la sécurité ont appréhendé une personne accusé d’avoir brulé vif un jeune affilié au parti au pouvoir qui s’appelait Léonidas Misago. Ce jeune Imbonerakure a été tué dans le quartier de Nyakabiga en Avril 2015 lors des manifestations contre la candidature du président Pierre Nkurunziza aux présidentielles de 2015. Pierre Nkurikiye, porte-parole de ce ministère, indique que le présumé auteur s’appelle Célestin Ntakirutimana. Comme preuve d’accusation, il évoque des vidéos prises lors du crime par certains médias dont la radiotélévision renaissance qui n’émet plus sur le territoire burundais.
Le porte-parole du ministère de la sécurité publique précise qu’on peut identifier Célestin Ntakarutimana sur les vidéos avec deux sifflets et un mégaphone en train de donner les ordres de bruler les personnes et en train de mettre par terre la victime. Pierre Nkurikiye dit que son dossier va être transmis en justice. Il met en garde ceux qui ont commis des crimes lors des manifestations de 2015. Ils sont en train d’être recherchés pour être jugés.
• 75 employés qui font des activités de manœuvres pour la société qui construit les route Sogea Satom réclament des salaires. Ils disent ne pas être rémunérés depuis 10 mois. Ce mercredi, ils ont fait un sit-in devant les bureaux de la Sogea Satom. Lors de ce sit-in, des policiers les ont dispersés pour qu’ils quittent la place. Ces employés déplorent que deux personnes parmi eux ont été blessées et deux autres embarqués par la police. Ils demandent leurs salaires parce que, expliquent-ils, ils n’ont pas de moyens pour faire vivre leurs familles. Le montant réclamé par les 75 employés s’élèvent à plus de 21.500.000 Fbu.
Contacté, la Sogea Satom avance ne pas avoir de contrat avec ces employés. Le directeur administratif et financier indique que c’est la Société dénommé SOGETP qui devrait les payer. La Sogea Satom dit avoir appris ces plaintes ce mardi. «Nous avons débloqué 50% de la somme réclamée à leur employeur pour trouver la solution», affirme cette autorité de la Sogea Satom. Nous avons contacté la SOGETP pour réaction, en vain.