• Célébration ce 3 mai de la Journée Mondial de la Liberté de la Presse sous le thème : «Des esprits critiques pour des temps critiques, le rôle des médias dans la promotion des sociétés pacifiques, justes et inclusives.
Au niveau national, souligne Denise Mugugu, présidente de la Maison de la presse, le thème de cette journée est en rapport avec la ’’protection et la sécurité des journalistes et la responsabilité sociale’’.
«Ceci nous interpelle particulièrement dans notre pays, car jusqu’ici, rien ne filtre sur la poursuite de ceux qui ont assassiné et fait disparaître nos confrères Christophe Nkezabahizi et Jean Bigirimana, ainsi qu’aux harcèlements répétitifs contre les journalistes pendant leurs missions de travail».
Au cours de sa présentation du rapport annuel de 2016, le président du CNC Ramadhan Karenga, s’est dit attristé par la disparition du journaliste Jean Bigirimana : «Nous déplorons toute atteinte à l’intégrité physique des journalistes, que la lumière soit faite sur cette disparition».
Le ministre en charge de l’information Nestor Bankumukunzi a indiqué que son gouvernement attend le retour au pays des journalistes exilés : «Le pays a tant besoin d’eux».
• L’équipe de la facilitation pour le dialogue inter-burundais a débuté un briefing sur les derniers pourparlers qui se sont déroulés à Arusha. Cette équipe est constituée de cinq diplomates dont l’ancien ambassadeur de la République Unie Tanzanie au Burundi Bernard Mdolwa.
Cette délégation a rencontré dans l’après-midi de ce mercredi les représentants des partis politiques qui n’ont pas participé au round du mois de février à Arusha, les leaders des organisations de la société civile, des délégués des confessions religieuses, des représentants des femmes et des jeunes.
Ce jeudi, ces participants seront répartis dans des groupes et vont pouvoir donner des propositions sur les huit points qui ont été débattus dernièrement à Arusha.
• La commission chargée de proposer un projet d’amendement de la Constitution sera composée de 15 membres dont un représentant de la présidence, des représentants du ministère de l’Intérieur, de la Justice, des partis politiques, des organisations de la société civile, du Forum des femmes, du Conseil national de la jeunesse et un représentant des Batwa.
La commission a un mandant de six mois qui peuvent être prorogé d’un délai ne dépassant pas deux mois. Cela se trouve dans un décret numéro 100/41 du 41 mars.
• 2ème comparution, ce mercredi, de cinq délégués des étudiants de l’université du Burundi incarcérés à Mpimba.
C’était au tribunal de grande instance dans la section chambre de conseil pour statuer sur une liberté provisoire ou une détention préventive.
L’avocat de ces prévenus, Me Natacha Munezero dénoncent la lenteur dans la prise de décision et demande que ces clients soient libérés, car selon elle, leur dossier est presque vide.