• Certains députés se disent préoccupés par le retard observé dans le remplacement des enseignants qui ne sont plus en fonction. Lors d’une séance des questions orales au ministre de la Fonction publique de ce mercredi, ils ont entre autres évoqué le cas des fonctionnaires décédés ou partis ailleurs mais qui ne sont pas remplacés. Ce qui diminue le nombre d’enseignants.
Le ministre de la Fonction publique a rétorqué que le problème ne réside pas au niveau de son ministère. Selon Félix Mpozeriniga, c’est plutôt les responsables à la base qui les bloquent.
• Le HCR affirme que 50.577 réfugiés burundais en provenance des camps de réfugiés de la Tanzanie sont déjà rentrés au pays depuis septembre 2017. Saoudatou Bahmansab, cheffe de la sous-délégation du HCR en province Ruyigi l’a déclaré ce mardi après l’arrivée d’un convoi de plus de 1.000 rapatriés à la frontière burundo-tanzanienne située à Gisuru en province Ruyigi.
Elle précise que depuis le mois d’août, le HCR a augmenté le nombre des Burundais qui rentrent au pays en provenance de la Tanzanie. A ces rapatriés, il faut ajouter les 379 Burundais venus du camp de Kakuma au Kenya au mois de juillet de cette année.
• Pénurie d’eau potable dans la ville de Rumonge. Un bidon de 20 litres coûte actuellement 500 francs. L’eau potable vendue est puisée dans les collines frontalières de la ville de Rumonge. La population qui n’est pas à mesure de payer ce montant utilise l’eau du lac Tanganyika.
Ces habitants se disent inquiets, il y a un grand risque d’attraper les maladies des mains sales parce que, expliquent-ils, l’eau du lac Tanganyika est trop sale. La Regideso, la société chargée de la distribution de l’eau et de l’électricité tranquillise. Bientôt il y aura installation de robinets dans cette ville.