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Au sommaire de l’édition de ce mercredi 25 janvier 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

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25/01/2017 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce mercredi 25 janvier 2017 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

Le vice-premier ministre et ministre des Affaires Etrangères belge, M. Didier Reynders• Le Vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders salue l’annonce de la libération de prisonniers au Burundi suite à une grâce présidentielle.

Selon un communiqué rendu public ce mardi 24 janvier, «cette grâce présidentielle est un pas dans la bonne direction et un geste d’ouverture des autorités burundaises».

Dans le cadre du dialogue prévu par l’article 96 de l’Accord de Cotonou, souligne ce communiqué, l’UE avait d’ailleurs appelé à la libération de tous les prisonniers politiques en toute sécurité.

Le ministre Reynders espère que dans le même esprit de réconciliation nationale, d’autres prisonniers d’opinion pourront bénéficier d’une telle mesure.

La Belgique réitère son soutien à une sortie de crise par une ouverture de l’espace démocratique et un dialogue inclusif entre parties burundaises.

• Le président de Parcem (Parole et action pour le changement des mentalités) appelle la classe politique burundaise à ne toucher pas aux articles de la Constitution inspirés de l’Accord d’Arusha. Faustin Ndikumana a lancé ce message lors d’un point de presse animé ce mercredi 25 janvier.

Il demande aux politiciens burundais de privilégier l’intérêt commun au lieu de mettre en avant les ambitions personnelles dans leur volonté affichée de révision de la Loi fondamentale.

«L’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation constitue le ciment de la stabilité politique du Burundi», a insisté Faustin Ndikumana, président de Parcem.

Il rappelle que la Constitution du Burundi plonge ses racines dans l’Accord d’Arusha. Il estime que toutes les clauses, contenues dans cet accord et transposées dans la Constitution, ne devraient pas être changées d’un iota.

Selon lui, toute modification de la Constitution devrait scrupuleusement tenir compte de son article 299 : «Aucune procédure de révision ne peut être retenue si elle porte atteinte à l’unité nationale, à la cohésion du peuple burundais, à la laïcité de l’Etat, à la réconciliation, à la démocratie, à l’intégrité du territoire de la République ».

Pour le président de Parcem, des « esprits égarés » peuvent profiter de la révision de la Constitution en vue de l’assouvissement de leurs ambitions personnelles. « Une telle possibilité s’avère souvent comme une occasion de mobiliser tous les moyens pour glisser ou ôter des dispositions à des fins sectaires».

• La Banque de la République du Burundi a pris une mesure de rapatrier des recettes d’exportation du café, du thé et des minerais. Dans une correspondance adressée aux banques commerciales la BRB précise que cette mesure a été prise dans le cadre de renforcement de suivi des devises issues de ces opérations.

Guy Roger Rweguye chargés de stabilité financière à la banque centrale indique que cela va permettre aux caféiculteurs et aux théiculteurs d’avoir à temps les devises pour se procurer des intrants.

L’Olucome (Observatoire de la lutte contre la corruption et les malversations économiques) parle d’une mesure liée au manque criant des devises à la banque centrale. Pour Gabriel Rufyiri, président de cet observatoire, cette mesure risque d’enfoncer l’économie du pays.

• 8 suspects dont 2 militaires, 3 ex-militaires ainsi que 3 civils ont été arrêtés depuis ce mardi dans les environs du camp Mukoni à Muyinga, ils ont été confiés à la police et sont sous interrogatoire.

Selon des sources policières, ces 3 civils sont tous originaires d’Itaba et du site de déplacés de Mutaho dans la province de Gitega.

Ce site était depuis ce mercredi matin bouclé par la police. Par après les forces de l’ordre y ont mené une fouille perquisition. Un kilo et demi de cannabis et quelques effets militaires ont été saisis : une paire de bottines, une baïonnette et un imperméable.

Selon Pierre Nkurikiye, il y a des liens entre cette opération et la série d’arrestations menées à Muyinga aux environs du camp militaire de Mukoni où des crépitements d’armes ont été entendus dans la nuit de ce mardi.

• L’Olucome (Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques) demande au gouvernement de prendre en main le problème du manque de courant électrique.

Pour Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome, le Burundi ne pourrait pas manquer d’électricité car il est parmi les pays possédant une grande quantité d’eau.

Pour cet activiste engagé dans la Campagne contre la vie chère, «ce manque de courant est causé par le fait que le gouvernement ne se préoccupe pas des intérêts du peuple».

Cette déclaration fait suite à l’annonce par la Regideso du début du délestage dans les quartiers de la mairie de Bujumbura. Elle explique que cette mesure est causée par la diminution de l’eau au lac de retenue du barrage de Rwegura.

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