• Le parti FNL demande que l’ancien patron du SNR, le Lieutenant Général Adolphe Nshimirimana assassiné le 2 août 2015 soit reconnu comme ’’héros de la révolution’’ pour sa lutte pour le retour de la démocratie au Burundi. Une lettre signée Jacques Bigirimana a été envoyée au président de la République.
Selon lui, feu Adolphe Nshimirimana a été victime de son combat contre le ’’mouvement insurrectionnel’’ mené par les auteurs du coup d’Etat manqué du 1 3 mai 2015.
Il a également été parmi les premiers à prendre les armes pour mener la lutte afin de restaurer la démocratie au Burundi après l’assassinat de Melchior Ndadaye, le 21 octobre 1993.
Ce n’est pas tout comme arguments militant en faveur de l’élévation du Lieutenant Général Adolphe Nshimirimana au rang de héros national, d’après Jacques Bigirimana, le général Nshimirimana a approché les combattants du FNL au maquis pour leur demander de cesser les hostilités.
• 7 personnes dont la plupart sont des anciens prisonniers ayant bénéficié dernièrement de la grâce présidentielle ont été arrêtées ce mardi 21 mars à Vugizo de la zone Gatumba.
Selon des sources locales, c’est la police épaulée par quelques agents du SNR qui ont mené cette opération. Leurs familles se disent inquiètes et parlent de mobiles politiques derrière ces arrestations. Elles indiquent ne pas connaître le lieu de détention de leurs proches.
Depuis ce mardi plusieurs personnes sur cette colline de Vugizo ont pris fuite de peur d’être arrêtées depuis ce mardi. Même le chef de cette colline, Félix Bukuru a pris le large quand la police a tenté de l’arrêter, elle a même ouvert le feu.
Ces arrestations seraient liées à la découverte jeudi 16 mars de deux corps sans vie dont un membre de la Ligue des jeunes Imbonerakure. Ces personnes étaient portées disparues depuis lundi dernier.
L’association de défense des droits de l’homme ACDP demande à la police de communiquer aux familles des personnes arrêtées le lieu où les leurs seraient incarcérés. L’ACP affirme que la police n’a pas exhibé de mandat d’arrêt à ces personnes lors de leur opération.
• L’Olucome (Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques) appelle le ministère de l’Energie et des Mines à plus de transparence dans la gestion de ce secteur pour qu’il y ait de retombées de l’exploitation de différents sites miniers.
Selon Gabriel Rufyiri, président de cet observatoire, il est incompréhensible que le Burundi reste parmi les pays les plus pauvres alors qu’il regorge de très grandes ressources minières.
D’après lui, ce secteur ne fait que des rentrées équivalant à moins de 1% du budget national. Dans les prévisions du CSLP II (Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté), il était question que l’exploitation des ressources minières représente 30% du PIB.
Dans une longue lettre envoyée au ministre de l’Energie et des mines, l’Olucome en appelle à l’adhésion du Burundi à la convention baptisée ITIE (Initiative pour la transparence de l’industrie extractive).
« a approche les combattants du FNL au maquis pour leur demander de cesser les hostilities. »
1. La date de l’evenement pourrait etre importante.
2. Ca aurait ete quand meme bizarre si Nshimirimana avait fait autrement ET AVAIT ENCOURAGE LES COMBATTANTS FNL DE CONTINUER LES HOSTILITES si par exemple, le CNDD-FDD avait deja lui-meme signe un quelconque accord de cessassion des hostilities, ou si le CNDD-FDD etait deja au pouvoir, ou si Nshimirimana etait chef de l’Etat Major des FDD, ou s’il faisait parti d’une quelconque commission de desarmement…