• 25 mois sans nouvelles de Jean Bigirimana, journaliste du Groupe de presse Iwacu. Jean Bigirimana a été enlevé le 22 juillet 2016 dans la zone Bugarama de la province Muramvya. Les informations sur place ont indiqué qu’il est monté à bord d’un véhicule pick up qui appartiendrait au service national des renseignements même si la police a démenti ces allégations. Le Groupe de presse Iwacu a porté plainte contre x et le ministère de la Justice indique que les enquêtes sont en cours. Sa famille menacée s’est exilée.
• Un membre de la Coalition Amizero y’Abarundi du nom d’Eric Ndikumasabo a été arrêté dans la matinée de ce mardi après une fouille menée par la police à son domicile. Cela s’est passé sur la colline et zone Bibara, commune Mutumba de la province Karusi. Il est pour le moment emprisonné au cachot de cette commune. Selon le député élu dans la circonscription de Karusi, Ndikumasabo a été interpellé sous l’ordre du commissaire communal de police. Il est accusé de possession d’armes. Ce que réfute le députe qui déplore un mobile politique à l’origine de cette arrestation. Il demande sa libération immédiate
• Lancement ce mercredi du Plan national de développement du Burundi 2018-2027. Ce plan s’articule sur 16 axes constitués à leur tour de 51 objectifs généraux de développement. Selon le ministre des Finances, Domitien Ndihokubwayo, le but de ce plan est de réconcilier, améliorer la productivité agricole, moderniser les infrastructures de base, créer des emplois pour la jeunesse et préserver les écosystèmes. Le président Nkurunziza salue le travail acharné de 70 experts burundais. Désormais, tous ceux qui veulent investir au Burundi ou appuyer dans des projets variés devront se référer à ce plan dont découlent tous les projets, selon toujours le président. Pour mettre en œuvre tout cela, ce plan s’appuiera sur des plans stratégiques sectoriels de 5 ans à travers chaque ministère du gouvernement.
• Les jeunes venant de 12 pays africains réunis à Bujumbura indiquent qu’ils vont mettre leurs efforts ensemble pour lutter contre la pauvreté. Selon eux, ils sont manipulés et poussés à l’extrémisme par les politiciens à cause de la pauvreté et le chômage auxquels ils sont confrontés. Marcellin Adjumani, un jeune ivoirien participant à cette conférence internationale sur le rôle de la jeunesse dans la consolidation de la paix en Afrique fait savoir qu’ils sont en train de voir comment les jeunes peuvent créer leur propre emploi. Ces jeunes demandent leurs gouvernements de leur donner un espace propice à la création d’emploi.
Un des conférenciers, Sylvestre Ntibantunganya, ancien chef d’Etat burundais interpellent les jeunes à résister à la manipulation politique, car ce sont eux qui subissent les conséquences. Vous êtes intelligents, alors ne vous laisser pas abuser, votre avenir en dépend, a-t-il exhorté à ces jeunes. D’ajouter que l’Etat doit être doté d’un leadership fort pour les protéger.