•Il est prévu ce jeudi 22 février une retraite entre les chefs d’Etats de la Communauté Est Africaine à Kampala en Ouganda. Après cette retraite, il se tiendra le 19ème sommet de ces chefs d’Etat le 23 février à Kampala. Le Burundi a été représenté par le premier vice-président de la République Gaston Sindimwo. D’après Evelyne Maniragaba, porte-parole du premier vice-président de la République, lors de ce sommet, Gaston Sindimwo présentera la situation politique du Burundi. Entre autres, l’état des lieux du processus de révision de la constitution.
L’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques demande à ces chefs d’états de la communauté est-africaine de poursuivre la médiation dans le dialogue inter-burundais. Le président de l’Olucome, Gabriel Rufyiri leur demande également de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour trouver solution à la crise burundaise. Selon lui, ces chefs d’états doivent exiger au gouvernement burundais de reporter le processus du referendum de la Constitution en cours.
•Des politiciens réunis au sein de l’opposition interne et externe appelle au facilitateur dans le dialogue inter-burundais de convaincre le gouvernement burundais d’accepter le dialogue avec ses opposants. D’après Léonce Ngendakumana un de ces politiciens, la seule voie pour trouver solution à la crise politique que traverse le pays, c’est le dialogue inclusif. Il le déclare après la rencontre entre ces politiciens de l’opposition et le facilitateur Mkapa ce mardi. Léonce Ngendakumana indique que le facilitateur Mkapa a appelé l’opposition au rassemblement.
•Le personnel du centre neuropsychiatrique de Kamenge, membre du syndicat Synapa, a entamé un mouvement de grève depuis le matin de ce mercredi. Ce personnel réclame notamment sa prime de performance qu’il dit bloqué par la direction ainsi que le dialogue social en panne depuis quelque temps. Le président du personnel affirme avoir commencé cette grève car après l’annonce du préavis de grève il y a 8 jours, la direction n’a rien fait. Adolphe Niyongere précise que comme le prévoit la loi, le service minimum va être fait. Il affirme également que si rien n’est fait dans 3 jours ce délai de grève va être prolongé.
Les malades mentaux et leurs gardes rencontrés sur place se disent désemparés et pris en otage. Ils ne sont pas soignés et ne reçoivent pas d’ordonnances pour les médicaments. Ils demandent aux concernés de résoudre le problème dans le plus bref délai.
Le Directeur du CNPK nie les allégations du personnel. Frère Hyppolite Manirakiza indique que ces employés réclament ce qui n’a pas encore été mis dans le règlement d’ordre intérieur. En ce qui concerne la prime de performance, le directeur du CNPK précise qu’elle n’est pas toujours nécessaire.
Quant à la question du dialogue social, frère Hyppolite Manirakiza dit que la commission chargée du dialogue n’a pas encore été mise en place mais qu’il y a d’autres commissions qui peuvent s’en charger.
•Le Gouvernement du Burundi rejette donc en bloc le contenu du rapport rédigé par l’organisation humanitaire OCHA faisant état d’un besoin de plus de 140 millions de dollars pour venir en aide à plus de 2 millions de personnes vulnérables. Le gouvernement burundais se dit étonné par des chiffres qu’il dit exagérés. Il déplore que les différents concernés dans ce rapport n’aient pas été consultés. Philippe Nzobonariba, le porte-parole du gouvernement indique que le gouvernement s’attend plutôt de ces partenaires de l’aide au développement plutôt que l’aide humanitaire.