• «Personne ne peut taxée de rebelle les Burundais en provenance de la RDC sans faire leur identification », c’est la déclaration du ministre burundais de la Justice. Même si Mme Aimée-Laurentine Kanyana ne donne pas la destination précise de 124 Burundais extradés de la RDC, elle précise qu’il faut d’abord des enquêtes pour statuer cas par cas.
Marcellin Cishambo, gouverneur du Sud Kivu indique qu’il n’y a aucune preuve que ces Burundais étaient des rebelles. Selon lui, ce sont des Burundais qui étaient emprisonnés au Congo et qui ont demandé de rentrer dans leurs pays natal.
Pour Jacques Bitabaje, expert en droit international, ces Burundais détenus du Congo devraient être extradés au Burundi si les cours et tribunaux de la RDC avaient déjà tranché sur leur cas et que le Burundi et la RDC avaient signé une convention y relative. « Sinon, signale-t-il, seuls les prisonniers poursuivis pour les crimes internationaux sont extradés.
• Les détenus des cachots de la province de Rumonge exigent un payement d’une somme de 30 milles francs pour les nouveaux détenus qui sont admis dans différents cachots de la police. Ces détenus expliquent qu’ils demandent cette somme surnommée « l’argent pour l’achat d’une bougie » pour avoir de quoi mettre sous la dent car ceux qui devraient leur approvisionner en nourriture ne le font plus à cause de la pauvreté qui s’observe dans le pays.
La police dit que ces détenus devraient être rationnés par leurs accusateurs ce qui ne se fait pas ces jours- ci. Les défenseurs de droits humains demandent aux autorités habilités de suivre de près cette question car les nouveaux détenus qui ne payent pas cette somme sont systématiquement passés à tabac.
• Vol de plus de 60 millions à la micro-finance d’épargne Coopec de Gitega dans la nuit de ce mardi 31 janvier. Les malfrats ont drogué les policiers et la sentinelle qui gardaient les bureaux de cette coopérative avant de s’introduire à l’intérieur et déverrouiller le coffre-fort à l’aide de bombonne. Deux suspects ont été arrêtés par la police pour des raisons d’enquête.