Dimanche 20 avril 2025

Iwacu Web Radio RNW Media

Au sommaire de l’édition de ce mercredi 16 novembre 2016 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

[wonderplugin_audio id="51"]
16/11/2016 Edition : Commentaires fermés sur Au sommaire de l’édition de ce mercredi 16 novembre 2016 du journal ’’Amakuru y’Iwacu’’

iwr-une• La Fédération Internationale des Droits de l’Homme indique qu’il y a risque de Génocide si rien n’est fait au Burundi. Son rapport conjoint avec la Ligue Iteka, sortie ce mardi, fait état de plus de mille morts, 300 mille réfugiés et 8000 prisonniers. Le président de la Ligue Iteka Anschaire Nikoyagize, déplore l’inaction de la Communauté Internationale.

Pour le Conseiller Principal chargé de la communication à la Présidence, Willy Nyamitwe, ce rapport n’a d’autres intentions que celles de salir et de mettre à mal les institutions du pays.

Le parti Sahwanya Frodebu déclare que ce genre de rapport est établi lorsque des crimes sont commis. Le vice-président de ce parti, Léonce Ngendakumana indique qu’il est étonnant de voir que le gouvernement n’assume pas ces rapports alors qu’il accuse l’opposition d’être la cause de tous les maux de cette crise.

• Agathon Rwasa parle de plus de 120 de ces fidèles malmenés, arrêtés ou incarcérés depuis 4 mois. Le premier vice-président de l’Assemblée Nationale évoque la chasse à l’homme contre ses fidèles. « C’est une attitude du parti au pouvoir de chercher à monopoliser le terrain politique » indique-t-il.

Agathon Rwasa demande le respect des droits et libertés politiques à tout Burundais. « Ceux qui gèrent le pays devraient comprendre qu’ils ne sont pas là pour l’intérêt de leur idéologie politique mais qu’ils doivent travailler pour l’unité de la nation. »

• « Le pouvoir de Bujumbura a l’intention d’échapper au dialogue inter-burundais », estime la coalition des partis de l’opposition radicale CNARED. Le porte-parole de cette coalition, Jérémie Minani, fait allusion aux propos de deux platesformes de la société civile CAPES + et PISC-Burundi annonçant « la campagne du pardon » pour les politiciens en exil poursuivis par la justice.

Les Burundais en exil ne sont pas encore prêts à rentrer au pays, car selon Jérémie Minani, les causes de leur exil n’ont pas encore trouvées de solutions.

• La circulation est interrompue ce mercredi au poste frontière de Ruhwa, dans la province Cibitoke. Un incident qui remonte à ce mardi 15 novembre 2016, dans l’après-midi, quand les policiers burundais ont installé des caméras dans ce poste. Les Rwandais s’y sont aussitôt opposés, parce qu’ils n’ont pas été avisés. « Pourtant, ils ont aussi des caméras » a déclaré un officier burundais.
Pourtant, malgré l’opposition des policiers rwandais, les agents burundais de la PAFE (Police de l’Air, des Frontières et des Etrangers) ont installé quatre cameras, deux de chaque côté du bureau qu’ils partagent avec les policiers rwandais. Ces derniers ont alors arrêté de travailler. « Nous voulons moderniser les services de la PAFE, et les caméras de surveillance en font partie», indique le porte-parole de la police. Un peu avant 11h, la frontière était fermée.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Archives des émissions

Retrouvez toutes les archives de nos émissions.