• Le Journaliste burundais Jean Bigirimana est le seul Journaliste porté disparu cette 2016, contre 8 en 2015, selon le rapport de Reporter Sans frontière(R.S.F) 2016.
Pour RSF, un journaliste est porté disparu quand il n y a pas suffisamment d’éléments pour déterminer s’il a été victime d’un homicide ou d’un enlèvement, et qu’aucune revendication crédible n’a été diffusée.
RSF note un bilan de 348 journalistes qui sont détenus dans le monde et classe le continent asiatique en tête pour ce qui est de la restriction des libertés de la presse.
• L’ambassadeur du Burundi au Rwanda a été rappelé pour consultation. Selon les informations du ministère burundais des relations extérieures, les motifs évoqués sont la réévaluation des rapports qui existent entre le Burundi et le Rwanda.
Il est le deuxième ambassadeur rappelé en une semaine après celui de la Belgique.
• Un corps sans vie a été retrouvé ce mercredi matin dans un ravin reliant le quartier Shatanya et Mushasha, c’est au chef-lieu de la province de Gitega. Ce corps serait celui d’un détenu du nom de Rénovât Nimbona, connu dans le dossier d’assassinat du lieutenant General Adolphe Nshimirimana selon les sources sur place. Il est accusé d’avoir tué par balles un policier qui le gardait avant de prendre le large dans l’après-midi de ce mardi. Le forfait a été commis dans une maison de passage du quartier Mushasha IV.
Selon la police, quatre personnes dont 2 ouvriers de cet hôtel et le Directeur adjoint de la prison de Gitega ont été arrêtées pour des raisons d’enquêtes. Pierre Nkurikiye porte-parole de la police précise que le pistolet utilisé par ce détenu a été identifié et serait celui de la police burundaise.
• « L’évolution du respect des droits de l’Homme au Burundi est sensiblement négative, depuis le mois d’Avril 2015 » ; déclaration du défenseur des droits de l’homme et des prisonniers Pierre-Claver Mbonimpa.
Il donne le chiffre faisant état de 1000 personnes tuées et 9 emprisonnées durant cette période. « C’est une première qu’un tel nombre de personnes soient dans les prisons au Burundi. C’est qui est sûre, c’est que la majorité de ces prisonniers ont été arrêtées arbitrairement », regrette ce défenseur des droits des prisonniers alors que cette semaine est dédiée au respect des droits de l’homme.
• Pour l’Association de défense des droits de l’Homme au Burundi, La Ligue Izere Ntiwihebure fait savoir que le droit de l’Homme est respecté au Burundi quoi que tout ne soit pas rose.
François Xavier Ndaruzaniye, président de la ligue Izere estime que les rapports faisant état du non-respect des droits de l’Homme au Burundi sont sans fondement, car selon lui, il s’agit des chiffres « extrapolés sans assises ».