• L’Assemblée nationale a analysé et adopté ce mercredi le projet de loi portant budget général de l’Etat exercice 2018. Une enveloppe de 1224.1 milliards est prévue pour ce budget. Le ministre des finances évoque une politique d’austérité. Les parlementaires se demandent de leur côté quand prendra fin cette politique.
• Trois élus américains ont présenté une résolution parlementaire sur le Burundi ce mardi. Ces élus appellent l’opposition à renoncer à la violence et au gouvernement à respecter la limite des mandats présidentiels. Dans cette résolution, ils demandent au Conseil de sécurité des Nations unies et à l’union africaine à prendre des mesures plus fermes pour faire pression aux parties en conflits afin d’avoir une solution politique à la crise burundaise.
• La population vivant au bord de la rivière Rusizi craint pour sa santé. Cela fait suite aux corps sans vie flottant sur cette rivière qui sont découverts et qui ne sont pas repêché pour inhumation. Les derniers cas datent de ce lundi. Selon les informations en provenance de la commune Rugombo font état de deux corps sans vie, ligotés qui ont été vus par la population de Ruhagarika au niveau de la transversale 2. Selon la population de cette localité, ces cadavres sont devenus monnaie courante dans cette rivière, elle précise qu’au moins 8 corps sans vie ont été découverts en moins d’un mois. L’administration quant à elle n’a pas voulu s’exprimer sur ces informations.
• Le ministère de l’Education indique que l’inscription d’un autodidacte à l’examen d’Etat de l’année en cours est désormais conditionnée par le paiement d’une redevance administrative fixée à 50000Fbu à l’OBR. La raison de cette décision selon ce ministère est que la majorité des autodidactes inscrits ne se présente pas à la passation de l’examen d’Etat. L’accroissement annuel de ces autodidactes a un impact non moins important sur le budget général de l’Etat.
• La Confédération des syndicats du Burundi Cosybu réclame un dialogue avec le gouvernement en rapport avec la contribution des travailleurs aux élections de 2020. Tharcisse Gahungu président de la Cosybu estime que personne n’a le droit de toucher sur le salaire d’un travailleur avant de le consulter. Il fait allusion à l’ordonnance du ministre de l’intérieur qui établit les sommes pour la contribution aux élections. Pour Tharcisse Gahungu cette ordonnance est mise en place pendant que les travailleurs subissent des problèmes liés à la pauvreté.