• Pour la plateforme de la Société civile Pisc Burundi, la fermeture définitive de l’Office du haut-commissariat des Nations unies des droits de l’Homme au burundi n’aura pas d’impact négatif sur les droits de l’homme au Burundi. Hamza Venant Burikukiye porte-parole de cette organisation explique qu’il reste au pays d’autres institutions pour la protection des droits de l’homme.
Il fait allusion à la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme CNIDH et le ministère ayant dans ses attributions les droits de l’Homme. Il s’exprime après le communiqué de presse de l’Office du haut-commissariat des Nations unies des droits de l’homme au burundi qui a annoncé ce lundi la fermeture définitive de l’office au burundi.
La Pisc burundi dit ne pas être surprise, parce que, a expliqué son porte-parole, c’est le gouvernement qui a pris la décision. De sa part, Lambert Nigarura, un des défenseurs des droits de l’homme précise que cette décision prouve que le pouvoir en place n’accorde pas d’importance à la protection des droits de l’homme. Il craint que cela ne multiplie des cas de violation des droits de l’Homme. Cet activiste rappelle que l’office du commissariat des nations unies des droits de l’homme avait beaucoup aidé dans la protection des droits de l’homme depuis sa création au Burundi. Il estime qu’il s’agit d’une grande perte pour la population en matière du respect des droits de l’homme.
• Le parquet de Bujumbura a condamné à perpétuité un policier connu sous le nom d’APC Léopold Nizigiyimana. Il a été condamné pour meurtre de 4 personnes dont un policier et pour avoir blessé 4 personnes. Le meurtre a eu lieu dans la nuit de samedi dernier dans un bar situé dans la zone Gatumba de la commune Mutimbuzi en province Bujumbura. L’ACPDH, une organisation locale qui milite pour les droits de l’homme, apprécie que l’auteur ait été jugé en flagrance. Néanmoins, Sake Mathieu président de l’ACPDH demande des indemnités pour les familles des victimes.
• Le parti Sahwanya Frodebu accuse l’administration en province de Makamba de malmener les membres de ce parti de l’opposition. Son président en province Makamba indique deux réunions ont été empêchées dimanche dernier. La première devait se tenir dans la commune de Mabanda et l’autre dans la commune de Makamba. Pourtant, assure-t-il, son parti avait demandé l’autorisation de tenir ces réunions.